Le fonds américain de capital-risque basé à Menlo Park, Andreessen Horowitz, a réussi à obtenir plusieurs financements pour un montant total de 7,2 milliards de dollars. Une bonne partie de cette somme doit lui permettre d’investir dans des start-up spécialisées dans l’intelligence artificielle (IA) ayant fait leurs preuves.
Andreessen Horowitz met au clair ses priorités d’investissement
Ces dernières années, les sociétés de capital-risque ont eu du mal à obtenir de l’argent auprès de leurs bailleurs de fonds. Toutefois, le fonds dirigé par Marc Andreessen et Ben Horowitz a annoncé avoir réussi à lever un montant conséquent, légèrement supérieur à ses attentes et lui permettant de miser sur de jeunes pousses à l’avenir prometteur.
Inscrivez-vous à la newsletter
En vous inscrivant vous acceptez notre politique de protection des données personnelles.
Dans un billet de blog, Ben Horowitz a présenté la stratégie sur laquelle son fonds s’appuierait dans les prochaines années. « Pour mieux servir le marché, nous avons créé des fonds de risque dédiés, chacun avec sa propre équipe d’experts et ses propres capacités, spécifiquement axées sur chaque segment », explique le dirigeant.
Par exemple, un fonds baptisé American Dynamism, sera doté de 600 millions de dollars. Il se servira de cette enveloppe pour accompagner de jeunes entreprises américaines dont les activités ont « un intérêt au niveau national ». D’autres fonds de capital-risque vont recevoir une enveloppe à peu près équivalente. Ils seront spécialisés dans d’autres domaines : applications et logiciels, jeux vidéo, fintechs, santé et biotechnologie et cryptoactifs. Pour ces deux derniers secteurs, Andreesseen Horowitz serait en bonne voie pour lever des fonds supplémentaires d’ici la fin de l’année prochaine, d’après les informations de Bloomberg.
Toutefois, la plus grande partie des fonds levés par Andreessen Horowitz, environ 3,75 milliards de dollars, sera utilisée par son fonds de « croissance ». Cela lui permettra d’investir dans des start-up à un stade avancé et possédant un historique établi. En ligne de mire : les spécialistes de l’intelligence artificielle. Les hauts responsables de la société de capital-risque considèrent que cette technologie joue un rôle dans la plupart des secteurs qui l’intéresse.
Par ailleurs, il semblerait qu’Andreessen Horowitz ne se pencherait pas uniquement sur le marché américain. Il s’intéresse aussi au nouvel El Dorado de l’IA, le Moyen-Orient. Lors de la précédente édition du Super Bowl, Yasir Al-Rumayyan, le directeur du Fonds public d’investissement (PIF) d’Arabie saoudite, et Ben Horowitz ont été aperçus ensemble. L’entreprise américaine serait intéressée pour installer sa nouvelle antenne à Riyad. En parallèle, l’Arabie saoudite, avec l’aide de la société de capital-risque et en se basant sur le PIF, aimerait constituer un fonds d’investissement spécialisé dans l’IA doté de 40 milliards de dollars.