Uber, Boulanger, Deezer… Bien que ces entreprises n’opèrent pas dans les mêmes secteurs, elles ont un point commun : elles ont toutes choisi Adyen pour gérer leurs paiements et services financiers. En un peu plus de quinze ans, la société néerlandaise est parvenue à séduire les grands groupes comme les PME grâce à sa plateforme de technologie financière de pointe. Croissance rapide, grande part de marché, large palette de services… Adyen a tout d’une success story. Pour connaître les secrets de réussite et les valeurs de cette entreprise qui a su révolutionner le paiement, Siècle Digital est partie à la rencontre de Virginie Melaine-Christensen, directrice générale France d’Adyen.

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Révolutionner le monde du paiement

Depuis ses débuts en 2006, Adyen s’est donnée une mission : révolutionner le monde du paiement. Pour cela, elle adopte une approche plus axée sur la technologie, comparée à celles de ses concurrents. « Nous sommes avant tout des tech », rappelle Virginie Melaine-Christensen. Ce sont grâce à ces profils pointus que l’entreprise est parvenue à développer ses services au fil des années « Nous gérons dorénavant toute la chaîne de paiement de nos marchands de bout en bout. Notre technologie nous permet de valoriser la donnée de paiement et la mettre au service de nos marchands qui peuvent ensuite prendre les bonnes décisions pour leur business et créer des parcours client réussis », précise la directrice générale France d’Adyen.

Aujourd’hui, la plateforme leur permet d’accepter les paiements, de protéger leurs revenus, de gérer leurs finances et les risques qui lui sont imputés. Autant de services financiers indispensables au bon développement d’une activité commerciale. Toutefois, les commerçants ne sont pas les seuls à en bénéficier. Adyen possède plusieurs licences acquéreurs dans différents pays et la connexion directe au réseau carte réduit le nombre d’intermédiaires dans la chaîne de paiement. L’expérience d’achat se voit fluidifiée et sécurisée, réduisant ainsi le taux d’échec et donc d’abandon.

« Nous avons, par exemple, lancé la mise à jour automatique des données cartes CB en avant-première pour Deezer. Lorsque la carte bancaire de l’utilisateur expire, nous interrogeons sa banque en avance, pour avoir le détail sur le renouvellement de celle-ci, et ce, avant que le montant de l’abonnement ne soit prélevé. De cette façon, il y a une continuité directe. C’est une véritable innovation en France », explique Virginie Melaine Christensen.

L’innovation, ADN d’Adyen

“Innovation” est le maître-mot d’Adyen. La société ne rachète pas d’autres entreprises pour agrandir son champ d’activités, mais développe tout en interne. Ce mode opératoire lui permet de garder le contrôle sur chacun de ses services, et surtout, de gagner en agilité. La directrice générale France d’Adyen explique, « nous sommes capables de lancer des produits très vite, puis de faire les ajustements nécessaires rapidement ».

Pour conserver cette dynamique d’innovation, Adyen préfère investir davantage dans le recrutement de nouveaux talents. Malgré le contexte économique, l’entreprise néerlandaise a agrandi ses équipes en 2022, mais toujours de façon contrôlée et stratégique. « L’année dernière, nous nous sommes concentrés sur le recrutement d’ingénieurs, car nous développions notre plateforme et avions lancé de nouveaux produits. En 2023, notamment en France, nous mettons l’accent sur les recrutements de profils commerciaux afin de renforcer nos forces de ventes sur ces nouveaux produits », raconte Virginie Melaine-Christensen.

Cette soif d’innovation imprègne non seulement la culture d’entreprise d’Adyen, mais aussi ses services. Pour répondre au mieux aux nouveaux besoins des marchands et de leurs clients, la société s’est emparée de plusieurs technologies, comme l’open banking. « Finalement, ce concept, c’est le paiement par la banque », résume la directrice générale France d’Adyen. « Nous offrons ces moyens de paiement depuis toujours. Le Pay-by-Bank, ou “Payer avec sa banque”, est nouveau dans un pays comme la France, mais ça ne l’est pas dans les pays du Nord ou encore au Brésil », ajoute-t-elle.

Avec l’open banking, les acheteurs payent directement par le biais d’un paiement de “compte à compte” offrant une expérience plus fluide et sûre. Pour accélérer le déploiement de sa solution dédiée dans la région EMEA, l’entreprise s’est récemment associée à Tink, spécialiste de l’open banking.

Autre problématique qu’Adyen a à cœur de régler : la fraude bancaire. La plateforme est équipée d’un outil appelé RevenueProtect. Il aide les commerçants à détecter, éviter et réagir face à une fraude grâce à une combinaison de contrôle des risques et de technologie de machine learning. « Nous perfectionnons cette solution grâce à toutes les données que nous récupérons de nos marchands et via les paiements », explique Virginie Melaine-Christensen.

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Une forte volonté de transparence

Au-delà de l’innovation, un autre aspect est prioritaire chez Adyen : la transparence. Elle se ressent dans chaque pan de l’entreprise, de la facturation des marchands à la communication avec ces derniers. Comme le rappelle la directrice générale France, l’un des huit principes qui composent son ADN, englobé sous le nom “Formula Adyen”, est “Nous sommes francs, mais jamais impolis”.

« Nos marchands apprécient que nous soyons vraiment transparents avec eux. Nous sommes capables de dire non. Cela peut paraître contre-intuitif pour une société qui veut faire du revenu mais nous faisons toujours les bons choix pour nos clients et sur le long terme », assure-t-elle, faisant encore écho à l’un des principes de la Formula.

Un accent mis sur la responsabilité sociétale

Avec les nombreux enjeux sociétaux et environnementaux mis en exergue par la crise sanitaire, toutes les entreprises cherchent aujourd’hui à agir à leur échelle. Cela passe notamment par le choix de partenaires stratégiques qui les aideront à intensifier leurs efforts. Adyen recycle tous ses terminaux de paiement. En interne, elle s’assure que ses bureaux sont durables. « Nous avons aussi un programme de bénévolat pour encourager nos employés. La société leur permet d’utiliser des heures de travail pour aider des associations, qui agissent par exemple pour le climat », ajoute Virginie Melaine Christensen. L’entreprise agit également au niveau social.

En outre, elle donne aux marchands les moyens de s’engager, à leur tour, dans une démarche RSE. Chaque année, elle reverse 1 % de ses revenus nets à des organisations caritatives.

Grâce à la solution Adyen Giving, ils peuvent proposer à leurs clients de faire un don à l’association de leur choix, de ou de financer un projet d’action climatique en un seul clic. « Avec ce dispositif, nous doublons chaque don qui a été fait par le consommateur », indique la directrice générale France.

Quelles sont les ambitions d’une entreprise déjà au sommet de son art comme Adyen ? Virginie Melaine-Christensen reste discrète sur les innovations à venir. « Je peux parler de celles que nous avons lancées », s’enthousiasme-t-elle. « Nous avons récemment présenté Click to Pay. Ce dispositif permet de récupérer le moyen de paiement privilégié que le client utilise sur d’autres sites e-commerce », détaille-t-elle. Cette méthode innovante de récupération des données s’attaque à l’obstacle de la saisie manuelle des informations de cartes bancaires au moment du paiement. Cette fonctionnalité s’inscrit dans les objectifs clés de la fintech : rendre l’expérience d’achat la plus fluide possible et proposer des services financiers intégrés innovants (capital, issuing, accounts) pour aider les marchands à augmenter leur chiffre d’affaires. Finalement, Adyen souhaite non seulement continuer à se développer, mais tient également à conserver l’intérêt de ses collaborateurs, la confiance de ses clients et à placer l’intérêt de la planète au cœur de ses décisions.

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