SVB Financial Group, la maison mère de la Silicon Valley Bank (SVB), cherche des prétendants pour racheter ses activités. L’opération exclurait directement la banque, désormais sous contrôle du gouvernement américain.

Le SVB Financial Group cherche un acquéreur

Ce vendredi 10 mars, la Silicon Valley Bank, banque privilégiée des start-up américaines, a fait faillite après que 42 milliards de dollars ont été retirés en moins de 24 heures par ses déposants. Si les autorités américaines tentent d’éviter une contagion et l’effondrement de la valeur boursière grâce à la mise en place d’un plan bien établi, le SVB Financial Group doit, de son côté, trouver des candidats souhaitant faire l’acquisition de ses différentes filiales.

En plus de la Silicon Valley Bank, le groupe détient également SVB Private, SVB Capital et SVB Securities, des entités beaucoup moins conséquentes que la banque. La première société est spécialisée dans le patrimoine privé, la seconde dans la gestion d’actifs et la dernière dans les activités liées aux valeurs immobilières. Selon Axios, J.P. Morgan et PNC font partie des entreprises qui pourraient potentiellement racheter le SVB Financial Group, en excluant la Silicon Valley Bank de l’accord. Ce dernier a confirmé que le processus pour trouver un acquéreur était bel et bien en cours.

Un porte-parole de PNC a toutefois démenti cette information, attestant que sa société n’était pas en pourparlers avec le SVB Financial Group.

Plusieurs candidats potentiels, pas de confirmation officielle

Apollo Management et Morgan Stanley font également partie des discussions autour du groupe, rapporte Axios. L’intérêt d’Apollo, l’un des plus grands gestionnaires d’actifs au monde, devrait se concentrer sur le financement d’une transaction ou l’acquisition de certaines parties de l’entreprise. Le média a tenté de joindre ces différents groupes bancaires, sans succès pour le moment.

La faillite de la Silicon Valley Bank est considérée comme la plus importante depuis celle de Lehman Brothers lors de la crise des subprimes en 2008. Avec 210 milliards de dollars d’actifs, elle était la seizième banque américaine. Pour éviter qu’une crise n’affecte le secteur bancaire dans son ensemble, les autorités américaines ont assuré que l’ensemble des dépôts, assurés ou non, seront disponibles pour les clients de l’entreprise.