Google fait aujourd’hui face à des accusations portées par l’éditeur de Brave. Ce dernier a déposé une plainte à l’encontre de Google devant la DPC, la Data Protection Commission, autrement dit la CNIL irlandaise. Il est reproché au moteur de recherche américain d’enfreindre le RGPD avec des politiques de confidentialités trop peu précises.

Google ne respecterait pas les règles légales de traitement de données

En novembre 2018, Google était accusé d’avoir contourné le RGPD dans 7 pays, dont certains, faisant partie de l’Union européenne, comme les Pays-Bas ou la Suède. Aujourd’hui, l’entreprise américaine est de nouveau sous le feu des projecteurs, accusé d’avoir violé le RGPD. Comme le relève La revue du digital, Brave, l’auteur de la plainte, accuse Google de ne pas indiquer de façon transparente et détaillée “les finalités pour lesquelles les données sont collectées et traitées”.

Au travers du dépôt de plainte devant la DPC, Brave attend donc de son concurrent qu’il dévoile l’ensemble des raisons précises “des finalités pour lesquelles les données personnelles sont traitées”. Il attend également que ces raisons soient justifiées d’un point de vue juridique.

Cette plainte s’ajoute donc à l’enquête déjà en cours. La DPC doit se pencher sur les traitements de données faits par Google, précisément en matière de données liées à la localisation.

L’entreprise américaine déjà condamnée pour avoir enfreint le RGPD

Souvenez-vous, en janvier 2019, la Cnil infligeait à Google une amende de 50 millions d’euros, un montant record. La Commission nationale de l’informatique et des libertés de France avait jugé que des manquements privaient les utilisateurs de garanties indispensables en matière de vie privée.

Une nouvelle amende pourrait donc bientôt lui être infligée, mais suffira-t-elle à ce que le géant se conforme, enfin, au RGPD ? Le géant n’a visiblement pas davantage à s’y plier et reste visiblement prêt à payer à la place.