Il y a quelques mois, Uber s’offrait Jump, une société de vélos électriques en libre-service. C’est au sein de cette nouvelle division que des chercheurs devraient commencer à travailler sur la piste de vélos et de trottinettes autonomes, potentiellement disponibles en libre-service. C’est le PDG de 3D Robotics, Chris Anderson, qui a partagé cette nouvelle lors d’un évènement DIY Robotics ce week-end. Les produits de l’unité Jump d’Uber tentent déjà de repousser les limites du simple vélo, notamment grâce à des capacités d’auto-diagnostic et des batteries interchangeables. Uber pourrait aller encore plus loin en développant les premiers vélos autonomes.

C’est un projet très sérieux. D’ailleurs, Uber a déjà commencé à recruter une équipe pour travailler sur ses futurs vélos et trottinettes autonomes. Ils pourraient donc conduire par eux-mêmes et se recharger en roulant. C’est la question de l’équilibre qui ne semble pas si simple. Bien que bardés de moins de technologies qu’une voiture, les véhicules à deux roues autonomes doivent trouver un point d’équilibre qui ne semble pas évident.

Officiellement, Uber déclare que « l’équipe New Mobilities d’Uber étudie les moyens d’améliorer la sécurité, l’expérience du conducteur et l’efficacité opérationnelle de nos trottinettes et vélos électriques partagés grâce à l’application des technologies de détection et de robotique ». En réalité, il semblerait que ces personnes aient des missions légèrement plus pointues, notamment la responsabilité de travailler sur le développement des vélos autonomes.

Le mois dernier, Nick Foley, responsable de la division Jump d’Uber, parlait des avancées de ses recherches à TechCrunch : « chez Jump, nous travaillons pour améliorer l’utilisation du système d’exploitation, du temps de disponibilité de la flotte et de tous les indicateurs les plus critiques sur la façon dont les entreprises gèrent une flotte partagée. Vous pouvez désormais remplacer vos batteries, ce qui signifie que vous n’avez plus besoin de ramener les véhicules à l’endroit où vous les chargez habituellement, et c’est une bonne chose pour nos clients ». Il est fort probable que la volonté d’Uber de travailler sur des vélos autonomes parte du problème des batteries à recharger régulièrement.