Pour continuer à des plateformes sociales comme Facebook, déjà bien présent dans les pays occidentaux, il faut qu’ils s’implantent en Asie et notamment dans l’un des plus grands marchés du monde. Or la Chine a une politique économique très différente de l’Union Européenne. Dans son livre « Mainstream« , Frédéric Martel le montrait par divers exemples notamment avec Disney ou les affaires de Trump. Cependant Facebook vient de recruter un porte-parole (autant dire un lobbyiste) pour défendre les intérêts du réseau social auprès du gouvernement chinois.

Ainsi William Shuai est devenu « senior manager of government relations » de Facebook en Chine. Et ce n’est pas un hasard puisque cette personne a déjà occupé ce même poste pour LinkedIn entre 2014 et 2017 et Baidu entre 2011 et 2014. Cette nouvelle fait écho à l’annonce d’un réseau social disponible uniquement en Chine « Coloful Balloons » basé sur des fonctionnalités similaires aux Moments de Facebook pour créer et partager des albums photos entre membres.

Cette stratégie de séduction a démarré il y a longtemps où Mark Zuckerberg a donné de sa personne en apprenant même le mandarin quelques années auparavant. L’accès au territoire chinois serait pour Facebook un moyen d’accéder directement aux composants technologiques fabriqués dans le pays plus que le nombre de personnes pouvant potentiellement devenir membre du réseau social. La culture et les mentalités étant bien différentes.

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