Ces nouveaux moteurs devraient être utilisés pour propulser la prochaine génération de fusée de SpaceX. C’est Elon Musk, lui-même, qui a annoncé les tests réalisés à McGregor, au Texas, des nouveaux moteurs Raptor en postant une série de vidéos sur Twitter. Ces derniers devraient remplacer les moteurs Merlin 1D et permettre de propulser le fameux « Starship », ce vaisseau de la société, fabriqué dans un acier inoxydable inédit, très brillant.

Le milliardaire américain a publié deux vidéos des tests réalisés aux États-Unis. Un conseil : vérifiez que le son de vos enceintes n’est pas mis au maximum avant de lancer la vidéo, vous pourriez être surpris. Dans l’idée, SpaceX veut installer trois moteurs comme celui-ci sur le prototype de son vaisseau spatial qui doit effectuer des tests prochainement, lui aussi. Une fois terminé, le Starship devrait posséder sept moteurs comme celui-ci pour parcourir l’espace.

Nous vous parlions du choix fait par SpaceX dans le matériau principal de son vaisseau spatial, il rompt avec une tradition forte au sein du monde de l’industrie spatiale : l’utilisation de matériaux composites de pointe. Ces derniers se révèlent souvent très intéressants, car ils associent résistance physique appropriée et légèreté. Or, nous le savons, c’est une caractéristique importante pour économiser le précieux carburant nécessaire aux allers-retours. Il y a une explication à cela : le Raptor est différent des moteurs habituellement construits chez SpaceX et chez les autres industriels de l’aéro-spatial.

En effet, ce moteur devrait utiliser principalement du méthane comme carburant, ce qui, selon l’entreprise, donne de meilleures performances que d’autres systèmes d’énergie. Bonne nouvelle pour l’environnement, il est aussi plus propre et moins coûteux. Ce n’est pas tout et cela fait vraiment la différence, il se pourrait bien que du méthane se trouve sur Mars. Tout cela est plutôt prometteur donc. Elon Musk a revu les dates du lancement du Starship. Désormais, le fondateur de SpaceX parle d’un vol sans équipage vers Mars dès 2022 et annonce un premier vol habité vers la planète rouge dès 2024 dans ce même vaisseau.