Ces informations proviennent directement d’un rapport de la société de cybersécurité Symantec. Des pirates informatiques ayant des liens avec le gouvernement nord-coréen auraient utilisé des logiciels de piratage sophistiqués appelés « Trojan.fastcash ». Les pirates auraient dérobé des dizaines de millions de dollars dans des distributeurs automatiques de billets en Asie et en Afrique. Le média TheVerge précise que le groupe nord-coréen est connu sous le nom de Lazarus et que ce n’est pas la première qu’il sévit. Cette fois-ci, les pirates ont utilisé un logiciel de piratage pour infecter les serveurs qui contrôlent les guichets automatiques. Ils ont grâce à cela pu intercepter leurs propres demandes frauduleuses de transactions et retirer de l’argent liquide.

Depuis fin 2016, plusieurs attaques similaires sont dénombrées dans plusieurs pays d’après Homeland Security (US-CERT), l’organisation chargée d’analyser et de réduire les cyber-attaques dans le monde. C’est en 2017 que les faits sont les plus frappants. Des millions de dollars sont retirés simultanément dans des distributeurs automatiques de billets dans 30 pays différents. Depuis, en 2018, une autre attaque massive a entraîné le retrait d’espèces dans 23 pays du monde.

Ces piratages à répétition amènent la société de cybersécurité Symantec à croire que Lazarus, un groupe lié à la Corée du Nord, serait à l’origine de ces attaques. Même si les liens avec le gouvernement ne sont pas directement établis, Symantec en est persuadée. De son côté, le New York Times affirme que la NSA a des preuves accablantes à propos de l’implication du régime nord-coréen.

Le gouvernement serait-il désormais plus motivé par le vol d’argent que par la promotion des potentielles attaques nucléaires du pays ? Souvenons-nous, le groupe de pirates a acquis une notoriété internationale grâce au piratage de Sony Pictures qui a entraîné la fuite du film The Interview. Il ne s’agissait peut-être que d’un coup d’essai, désormais nous sommes certains que leurs crimes sont orientés vers une motivation financière.