La vie sur la planète Mars ? Cette question qui tient beaucoup SpaceX en haleine, mais aussi les plus grands scientifiques sur la Terre qui progressent de jour en jour. En effet, une nouvelle étude rendue par Nature vient affirmer que le taux d’oxygène présent dans les lacs souterrains de Mars serait suffisant pour la Vie avec un grand v. L’équipe à l’origine de la découverte est issue du Laboratoire de propulsion par réaction (JPL) de la NASA avec à sa tête, le scientifique Vlada Stamenković.

La première étape de cette découverte a débuté avec le rover Curiosity, qui avait déniché des roches fortement oxydées, avec par conséquent un lien direct à une source d’eau. Les avancées ne s’arrêtent pas là, les dernières recherches démontrent une présence de source d’eau saumâtre sur Mars. L’eau saumâtre est une eau quasiment aussi salée que l’eau de mer.

Un discours qui évolue grâce aux découvertes scientifiques.

Le point culminant de cette découverte est qu’elle entraîne une suppression d’un discours passé, celui que Mars était finalement incapable d’accueillir assez d’oxygène pour la respiration aérobie. La respiration aérobie est la traduction de la création de l’oxygène dans le cycle de Krebs. De façon plus simpliste, il s’agit du cycle de respiration que chaque être humain utilise.

Bien évidemment, le taux d’oxygène découvert par les scientifiques reste minime comme le déclare Vlada Stamenković : « Ils suffisent pleinement pour permettre la respiration aérobie aux microbes, et même aux éponges, qui sont les animaux les plus simples ».

Les scientifiques ont observé que la concentration en oxygène est encore plus élevée dans les régions polaires de Mars, grâce aux températures beaucoup plus basses. Mars parvient à supporter des valeurs d’O2 allant de ~ 2,5 × 10 -6  mol m -3 à 2 mol m -3, ce qui est extrêmement positif.

La NASA se dirige volontairement sur des preuves de vie passée, et évite ainsi les zones de Mars pouvant contenir des dépôts d’eau. De cette manière, le risque de contaminer Mars est nul. La volonté de répondre à de nombreuses questions concernant la planète rouge reste néanmoins immense.