Ce n’est qu’un test, mais il pourrait être précurseur d’une nouvelle tendance dans le secteur des transports. Dubaï va lancer le mois prochain et jusqu’en novembre, sous forme de test, l’utilisation de plaques d’immatriculation dites « connectées » sur certaines voitures. Celles-ci seront équipées d’écrans numériques, d’un GPS et d’émetteurs. Les Émirats arabes unis montrent une nouvelle fois leur volonté de s’imposer comme annonciateur en matière de nouvelles technologies. Le coût de fabrication d’une telle innovation n’a pas encore été dévoilée.

Mais à quoi serviront-elles ? Communiquer avec les autres véhicules équipés de cette technologie (état du trafic, accidents notamment), prévenir les services compétents en cas d’accidents de la route ou tout simplement effectuer le paiement d’une contravention de façon automatique. Si le test s’avère concluant, de nombreuses autres fonctionnalités devraient être dévoilées.

En plein scandale Cambridge Analytica, se pose néanmoins la question de la protection des données des futurs conducteurs équipés de ces plaques d’immatriculation du futur. Abdullah al-Marzouqi, en charge de l’Autorité des routes et transports de Dubaï, a annoncé que cette prouesse technologique avait pour but de d’améliorer la vie de ses utilisateurs. Il n’a en revanche pas évoqué la question du droit à la protection de sa vie privée, posée par la présence d’un GPS.