Spendesk, une startup à l’origine d’une solution de gestion des dépenses opérationnelles en entreprise, vient d’annoncer une nouvelle levée de fonds de 100 millions d’euros, menée par son partenaire General Atlantic. Une excellente nouvelle pour la startup française qui cherche à développer son activité aux États-Unis. Spendesk va désormais pouvoir renforcer ses équipes commerciales et produit pour consolider sa présence en Amérique du Nord.

Spendesk veut automatiser le processus de gestion des dépenses opérationnelles

Cette levée de fonds a été réalisée auprès de General Atlantic, Index Ventures et Eight Roads Ventures. Depuis ses débuts en 2016 au sein du studio eFounders, la société a donc réussi à lever 160 millions d’euros. Rodolphe Ardant, co-fondateur et actuel directeur général de l’entreprise, a déclaré à Maddyness que : « la pandémie a renforcé la nécessité de dématérialiser. Les entreprises ont tout intérêt à décentraliser. Le marché est gigantesque mais reste naissant ». Dans le cadre de sa stratégie commerciale, Spendesk vise les entreprises de 30 à 1 000 salariés.

Cette nouvelle levée de fonds plus que confortable, va permettre à l’entreprise d’accélérer son déploiement international. Avec ses 300 salariés et les futurs collaborateurs qui rejoindront cette belle équipe, Spendesk veut bâtir une plateforme tout-en-un. Le co-fondateur de la startup précise que : « nous cherchons à automatiser le processus de gestion des dépenses opérationnelles des clients. Quel que soit le montant ou le mode de paiement, chaque transaction doit être prise en compte pour donner une visibilité sur chaque euro dépensé par les collaborateurs ».

Le nombre de salariés va encore doubler pour passer à 600 d’ici 2022

Pour le podcast Culture Numérique édité par Siècle Digital, Rodolphe Ardant expliquait récemment comment avec une culture d’entreprise forte, Spendesk avait réussi à grandir très vite pour passer de 25 employés à 160 en 18 mois. Une interview dans laquelle le co-fondateur de la startup expliquait que : « les collaborateurs d’une entreprise doivent avoir envie de participer au projet, sans quoi travailler est une corvée et la performance n’est alors plus au rendez-vous. L’autonomie et la responsabilité accordées à chacun des collaborateurs ont aussi un rôle à jouer. Cela revient à ce que chaque personne soit maître de son périmètre d’action ».

Avec ses 3 000 clients, dont Doctolib, Deezer ou encore Printemps Spendesk se porte bien et cette dynamique se répercute directement sur son chiffre d’affaires qui aurait doublé en à peine un an. Rodolphe Ardant précise que : « le phénomène de consumérisation du business continue de prendre de l’ampleur. Dans les faits, le collaborateur engage davantage d’argent depuis la crise du Covid-19 ». D’ici fin 2022, la startup prévoit de doubler ses effectifs pour passer à 600 salariés : « l’innovation produit sera soutenue, pour répondre à l’ensemble des cas d’usage en entreprise, automatiser le processus en collectant la donnée métier et intégrer notre plateforme au sein des outils utilisés par l’ensemble des collaborateurs d’une société cliente ».