Même si Elon Musk veut jouer aux jeux vidéos et oublier le volant lorsqu’il est le conducteur de sa Tesla, jusqu’à maintenant, l’utilisation d’un téléphone portable au volant, quel que soit le but, est une action dangereuse. Cela reste un problème à de nombreux endroits du monde dans la mesure où les lois peuvent être compliquées à faire appliquer. C’est pour cela qu’en Australie, des caméras capables de détecter automatiquement des automobilistes qui utilisent leur téléphone ont été déployées, comme le dévoile Engadget.

Un système sur l’IA pour analyser les photos

C’est via des caméras fixes et d’autres embarquées que les automobilistes australiens faisant usage de leur smartphone au volant pourront être surpris. Le système de fonctionnement semble plutôt simple : les caméras installées sont d’ores et déjà en mesure de détecter automatiquement les usages de smartphones au volant.

Au début du déploiement et pendant trois mois, les automobilistes ne respectant pas la loi se verront assener un avertissement. Mais attention, en cas de récidive, des amendes leurs seront infligées, avec pour départ un montant de 344 dollars australiens et un retrait de 6 points de permis. Dans certains cas, notamment dans des zones scolaires, ces amendes seront de 457 dollars et les points retirés seront au nombre de 10.

Les questions de confidentialité oubliées, les automobilistes ont peur de l’erreur de l’IA

Pour l’heure, le gouvernement australien reste persuadé que cela aura pour incidence une baisse de nombre d’accidents dans le pays. En tout cas, une chose est sûre, cela devrait avoir un effet dissuasif sur les automobilistes.

Les automobilistes quant à eux, se posent des questions différentes, non pas sur la confidentialité puisque le système ne recherche pas un visage mais bel et bien des téléphones. Ils se questionnent plutôt sur une mauvaise interprétation et des démarches qui pourraient ensuite être liées pour contrer amendes et pertes de points.

Enfin, il reste maintenant à voir l’efficacité de cette technologie et l’influence qu’elle pourrait avoir sur les routes australiennes. Il ne fait cependant aucun doute que la France sera elle aussi intéressée.