Il semblerait qu’Uber décide de s’engager pour améliorer la qualité de l’air. C’est à Londres que le géant américain met en place, pour la première fois, une taxe pour inciter les chauffeurs à passer sur des véhicules moins polluants. Concrètement, cette taxe de 0,17 € par kilomètre parcouru, sera imputée directement au client final et non pas au chauffeur. Uber compte sur cette mesure pour faire réagir ses chauffeurs et les inciter à vendre leur véhicule thermique pour passer à l’électrique, grâce à une bourse versée par la société. Tous les voyages effectués à Londres seront désormais soumis à cette nouvelle règle. Déjà, en juin dernier, Uber testait un programme aux États-Unis, pour encourager ses chauffeurs à passer à l’électrique.

Pour bien comprendre, il faut savoir qu’Uber ne fait pas cette mesure pour engranger plus de revenus, l’argent perçu grâce à cette taxe sera reversé directement aux chauffeurs pour les aider à acheter un véhicule propre. Le montant qu’ils percevront sera basé sur le nombre de kilomètres roulés. Uber prend l’exemple d’un conducteur qui effectue 40 heures de travail par semaine. Il pourrait s’attendre à recevoir environ 3 380 € dans deux ans pour l’aider à acheter un véhicule électrique. Cette mesure pourrait permettre à 20 000 chauffeurs de changer de véhicule d’ici 2021. Fred Jones, directeur d’Uber à Londres, a déclaré cela : « nous voulons nous associer aux villes que nous desservons et nous sommes fiers de jouer notre rôle dans la lutte contre la pollution atmosphérique de Londres« .

C’est une mauvaise surprise pour les habitants de Londres, mais une bonne pour notre planète. C’est certainement grâce à des petit pas comme celui-ci que nous arriverons à réduire notre empreinte carbone. Uber explique que cette nouvelle taxe devrait inciter les chauffeurs à passer d’une voiture polluante à un véhicule électrique. Le géant américain confirme son ambition de transformer son parc automobile londonien, l’objectif affiché est celui de 100% de véhicules électriques d’ici 2025. La taxe mise en place par Uber va dans le sens de la politique menée à Londres. La ville veut sévir davantage contre la pollution. À ce propos, depuis le mois dernier, Uber doit payer une taxe de 13 € par jour et par véhicule. On comprend mieux l’empressement d’Uber de vouloir faire passer ses chauffeurs à l’électrique.