L’impression 3D est l’innovation technologique qu’a réalisé Charles Hull entre 1983 et 1984, une invention qui peut-être qualifiée de révolutionnaire. Cependant, le « Georgia Institute of Technology » vient de réaliser certaines observations peu rassurantes à propos de l’impact physique des imprimantes 3D sur l’organisme humain. Cet institut a pu, grâce au parrainage de UL Chemical Safety mesurer le taux de particules émises dans un environnement contrôlé par les imprimantes.

Des particules d’une taille de moins de 100 nanomètres émises par les imprimantes 3D

En étudiant de près la composition de l’air dans un espace fermé, il s’avère que les imprimantes arrivent à renvoyer des particules terriblement fines. Le point important de cette information est qu’à partir de cette taille, il est tout à fait possible pour un organisme humain de les inhaler. Cependant, une fois absorbées dans les poumons, ces particules ne peuvent absolument pas ressortir. Les études menées traduisent déjà plus de 200 composites différents néfastes pour le corps humain. Ces particules, issues du plastique, sont cancérigènes et irritantes pour nos poumons.

D’importantes précautions à prendre en compte

Le Georgia Institute of Technology et UL Chemical Safety recommandent sérieusement d’informer les consommateurs qui pourraient être tentés d’acheter cet outil. Néanmoins, des actes peuvent déjà être appliqués pour se protéger de ces micro-particules, par exemple, en utilisant l’imprimante dans un espace ventilé. De plus, il a été établi qu’une température très élevée augmentait les risques de particules néfastes, tout comme la marque et le type de filament présent sur l’imprimante.

De cette façon, le professeur Rodney Weber du Earth Tech School of Earth de Georgia Tech, déclare que le plastique de type ABS demande une température élevée et crée directement un nombre de particules plus important. Les imprimantes 3D sont donc accessibles aux particuliers comme aux entreprises. Elles représentent un outil précieux pour l’avenir industriel, il est donc d’autant plus important de rendre ces études visibles pour se protéger au maximum.