C’est le journal BreitBart News qui a révélé le document contenant les recherches de Google, cette semaine. Intitulé « le bon censeur », il contient un grand nombre d’études basées sur des interviews et autres contributions de journalistes et hommes d’importance. Le but de ce document est de rassurer les utilisateurs : Google peut protéger ses internautes tout en assurant la liberté d’expression.

Un document qui revient pleinement sur les problématiques modernes

Dans ce document, Google énonce les principaux problèmes auxquels font face les géants du net. Les Fake News, les propos antisémites, la misogynie … tant d’éléments qu’il est difficile de gérer sans passer par la censure. D’autant que les États font pression derrière. Pour Google, internet a été fondé « sur un principe utopique de liberté d’expression ». Une phrase qui reflète à quel point la gestion des propos tenus sur le net peut être difficile pour le GAFA.

Une responsabilisation salutaire

Dans « The Good Censor » on peut voir que Google prend acte de ses responsabilités vis à vis de la stabilité du monde. Le géant a conscience de permettre l’émergence de communautés haineuses, et la croissance des entreprises, sans prendre compte de leurs politiques.
En effet, chez lui, l’argent prime sur tout, et même les corporations les plus terribles peuvent s’acheter une image et cacher (en partie) leurs méfaits. Google devra surement répondre de son rôle dans les dégradations humaines et naturelles dans les années à venir si il reste sur la même politique d’entreprise.

Une conclusion en demi-teinte

Pour conclure, Google ne tranche pas entre liberté d’expression et censure pour l’avenir du net. Pour lui, il n’y a pas de solutions pour assurer un internet parfait. Le seul moyen qui permettra de continuer à assurer liberté d’expression et censure des propos blessants restera la réactivité et l’organisation. Une conclusion qui serait aussi valable pour les autres géants de la communication comme Facebook ou Twitter. On peut néanmoins se demander si en vérité, Google n’a pas déjà largement fait son choix. En effet, la censure qu’il exerce en réponse à la montée de l’autoritarisme en Occident est toujours plus forte. Et surtout, son retour sur un marché chinois où les moteurs de recherche comme Baidu et Sogou subissent une censure de tous les instants, laisse penser que Google n’est pas si profondément ancré à la liberté d’expression.