Si Kodak s’est refusé à prendre le virage du digital, la marque légendaire connait un regain d’intérêt depuis quelques années. Malgré son invention de la photographie numérique qui créera une innovation de rupture pour la photographie et le cinéma, Kodak n’a pas voulu suivre cette technologie. Après s’être déclarée en faillite en 2012, l’entreprise fondée par George Eastman en 1881 renait peu à peu de ses cendres. Même si l’entreprise s’est séparée d’un certain nombre d’activités, elle reste attachée à ses métiers d’arts. C’est donc à juste titre que Kodak donne à nouveau vie à son emblématique Super 8.

Tarantino Super 8

Une caméra Super 8 aux mains de Quentin Tarantino.

Pour les plus jeunes, la Super 8 était à la base un format de film cinématographique lancé en 1965. Le format était à la base destiné au cinéma amateur, car il était beaucoup plus courant, simple d’accès et moins cher. Avec le regain d’intérêt pour les médias old school (vinyles, argentiques, etc.), Kodak a tous les atouts pour relancer sa Super 8. Pour appuyer ce lancement, l’américain peut compter sur le soutien des plus gros réalisateurs de films comme Quentin Tarantino, Steven Spielberg, ou encore J.J. Abrams. Comme la marque, ils souhaitent redonner ses lettres de noblesses au Super 8 face à la croissance du tout numérique. Kodak aurait confié au Wall Street Journal prévoir un prix allant de 400$ à 750$, pour des cartouches à un prix avoisinant les 60$ comprenant le développement du film et la création d’une version numérique pour l’utilisateur.

 

Au-delà de cette renaissance, Kodak préparerait une gamme entière de caméras, de services de développement de films, mais aussi d’outils de post production. Après avoir vue la mort de près, le fabricant semble avoir trouvé des soutiens de taille et une voie vers la renaissance.