Emirates Telecommunications Group, entreprise originaire d’Abou Dabi plus connue sous le nom d’Etisalat, a conclu un accord historique pour acquérir une participation majoritaire dans les actifs de PPF Telecom Group en Europe centrale et orientale. Il s’agit d’une étape significative dans la stratégie d’expansion globale du groupe.
Plusieurs pays européens concernés
PPF Telecom Group est une société de télécommunications qui fait partie de l’empire commercial de la famille Kellner, dirigée par le milliardaire tchèque Petr Kellner. La société opère dans plusieurs pays en Europe centrale et orientale. Elle se compose de Yettel Bulgaria, Yettel Hungary, Yettel Serbia, O2 Slovakia, ainsi que des activités d’infrastructure de CETIN et O2 Networks dans ces pays.
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Etisalat a accepté d’acheter une participation majoritaire dans les actifs de cette dernière en Bulgarie, en Hongrie, en Serbie et en Slovaquie pour 2,15 milliards d’euros.
Son objectif est de créer une entreprise de télécommunications de premier plan dans les pays d’Europe centrale et orientale. Les deux géants visent à réaliser des collaborations importantes dans divers domaines, notamment des gains d’efficacité en matière d’approvisionnement, des accords de vente en gros et d’itinérance.
L’accord comprend jusqu’à 350 millions d’euros de paiements d’étape si PPF atteint certains objectifs, et une clause de rétrocession pouvant atteindre 75 millions d’euros en cas de non-réalisation de ceux-ci. Selon PPF, cette opération jette les bases d’un partenariat avec le groupe originaire des Émirats arabes unis.
Le groupe consolide sa stratégie d’expansion
L’acquisition va permettre à Etisalat de se positionner comme un acteur majeur dans le secteur des télécommunications dans les pays concernés, qui constituent des marchés en plein essor.
« En combinant l’expertise de PPF Telecom avec nos propres capacités d’innovation, nous sommes prêts à établir une présence majeure dans le domaine des télécommunications en Europe centrale et orientale. Nous avons pour objectif de réaliser des synergies, d’optimiser l’efficacité des achats et d’améliorer l’offre aux clients, ce qui nous permettra d’asseoir notre position en tant que groupe technologique mondial de premier plan », a commenté Hatem Dowidar, PDG du groupe d’Abou Dabi.
La transaction devrait être finalisée au plus tard au premier trimestre 2024. Elle est logiquement soumise aux approbations réglementaires, à la réorganisation de l’entreprise, à la formation d’une structure de capital optimale et efficace, ainsi qu’à d’autres conditions de clôture habituelles. Il est probable qu’elle soit soumise à un examen approfondi de l’UE, qui dispose d’un règlement défini pour les subventions étrangères.
