Google a publié un rapport annuel indiquant avoir supprimé plus de 2,3 milliards de publicités malveillantes sur 1,5 million d’applications et 28 millions de pages web, qui violaient le règlement de publication de Google.

Le plus célèbre des moteurs de recherche s’est appuyé à la fois sur des examens manuels des annonces mises en ligne, mais aussi sur le machine learning et une stratégie d’hameçonnage pour mener à bien sa vaste opération de suppression.

Au-delà de cette intervention, Google a indiqué avoir également pris le taureau par les cornes en localisant et fermant les comptes jugés dangereux sur son réseau.

Un renforcement du règlement de Google pour la publication d’annonces

Rappelons que pour le moteur de recherche, la publicité représente quasiment 83% de ses revenus. C’est pourquoi la sécurité est devenue un enjeu majeur, avec le nombre croissant de publicités renvoyant à des arnaques et des fausses informations, ciblant des internautes vulnérables.

En avril prochain, Google mettra en place une nouvelle politique renforcée pour la publication des annonces payantes, avec de nombreux points concernant notamment les produits financiers tels que les cryptomonnaies et les paris en ligne, qui seront surveillés d’encore plus près.

La suppression des comptes, une nouvelle orientation stratégique

Même si le nombre de 2,3 milliards d’annonces peu paraître impressionnant, cela représente 1 milliard de moins que sur l’année 2017. Le moteur de recherche le justifie par le fait qu’il a concentré sa stratégie sur les comptes malveillants et non les annonces en elles-mêmes.

Grâce à cette orientation stratégique, la firme indique pouvoir supprimer des comptes qui sont susceptibles de diffuser plusieurs annonces malveillantes : « en supprimant un mauvais compte, nous bloquons quelqu’un qui est susceptible d’être à l’origine de milliers d’annonces malveillantes ». Le nombre de comptes supprimés en 2018 a donc doublé par rapport à 2017.

Google renforce ainsi la sécurité de son réseau publicitaire chaque année, cherchant à combattre arnaques et fake news, surtout depuis les révélations de l’utilisation de son réseau d’annonces publicitaires pour manipuler l’opinion publique lors d’élections politiques, ayant également ébranlé Facebook.