Souvenez-vous de cette affaire qui faisait beaucoup de bruit il y a encore quelques mois. Le média Bloomberg révélait que des puces espionnes chinoises auraient infiltré plus de 30 sociétés américaines, dont les géants Amazon et Apple. Depuis, l’affaire a pris une ampleur considérable et les géants américains ont décidé de partir en croisade contre Bloomberg. Pour Tim Cook, aucune micro-puce malveillante n’a été installée sur leurs serveurs informatiques. Le média Reuters rapporte que Super Micro Computer Inc., également suspecté d’avoir été victime des puces chinoises, a déclaré mardi 11 décembre dernier qu’une société d’enquête externe n’avait trouvée aucune preuve de matériel malveillant dans ses cartes mères actuelles ou anciennes.

La société basée à San Jose, en Californie, a déclaré qu’elle n’était pas surprise du résultat de l’examen qu’elle a commandé en octobre après qu’un article de Bloomberg ait rapporté que des espions du gouvernement chinois avaient contaminé des équipements informatiques pour écouter les clients de différentes sociétés américaines. À l’époque, Super Micro avait déjà nié les allégations formulées dans le rapport. L’enquête menée aurait été réalisée par la société internationale Nardello & Co. Les clients intéressés peuvent d’ores et déjà réclamer plus de détails sur les conclusions du rapport à cette entité.

Voici comment Nardello & Co a procédé pour s’assurer qu’il n’y a pas de puces malveillantes espionnes chez Super Micro : la société a testé des échantillons de cartes-mères en production et des versions vendues à Apple et à Amazon. L’organe de vérification a également examiné des logiciels et des fichiers de conception sans trouver de composants ou de signaux non autorisés qui auraient été intégrés pour espionner les utilisateurs. L’étude est toujours en cours, mais pour le moment les puces chinoises n’ont jamais existé.