La compagnie américaine de vol spatial a réussi le lancement de son satellite de télécommunications avec l’aide de sa fusée Falcon 9.

Malgré le mauvais temps, SpaceX a réussi le lancement de son satellite dimanche soir, passant le cap des 16 lancements cette année. Le décollage a néanmoins été repoussé de 77 minutes à cause des orages et de la foudre qui sévissaient près la base aérienne de Cape Canaveral.

Comme prévu, le deuxième étage de la fusée s’est séparé du premier quelques minutes après le lancement initial, envoyant ainsi le satellite en orbite. Le booster a donc effectué son retour vers le navire de débarquement, sobrement baptisé Of Course I Still Love You (littéralement, Bien sûr que je t’aime encore). John Insprucker, commentateur du décollage, a indiqué qu’il s’agissait là d’« un lancement et un déploiement exceptionnels ».

Concernant l’objectif de la mission, il s’agissait de mettre en orbite un satellite appartenant à l’opérateur Télésat Canada. Dans les semaines à venir, l’objet devra se positionner au-dessus de la région de l’Asie-Pacifique afin d’apporter une meilleure couverture des services Internet à large bande. De fait, il est prévu que les répéteurs fournissent une connectivité directe avec l’Asie, mais aussi aux utilisateurs issus d’Hawaï, d’Asie du Sud-Est, de Mongolie, d’Australie, de Nouvelle-Zélande et de l’océan Pacifique Nord. Le satellite remplacera un appareil similaire lancé en 2004 et mis en service depuis le mois d’août de cette même année. Sa durée de vie devrait être d’une quinzaine d’années.

Si ce lancement est le 16e de l’année 2018, c’est le 60e décollage réussi de la fusée Falcon 9 depuis le lancement de la fusée en 2010 (bien qu’il y ait eu un échec en 2015). Le prochain aura lieu en octobre et concernera un satellite argentin.