La Chine a récemment mis un place un système de crédit social qui récompense ou punit les citoyens en fonction de leurs actions.

En 2020, la Chine devrait déployer ce système au niveau national et le rendre plus complet. Pourtant, le système actuel aurait d’après un rapport de Global Times déjà empêché des citoyens à prendre plus de 11 millions de vols et 4 millions de trains à la fin du mois d’avril. Un chiffre colossal. On ne sait pas précisément quelles infractions ont été commises par les personnes visées par les interdictions de voyage. Cependant, voici certains exemples de mauvais comportements qui peuvent mener à une interdiction de transport : fumer dans un avion ou un train, avoir un ticket dont la validité est expirée, ou encore ne pas avoir payé une amende.

Hou Yunchu, ancien directeur adjoint du centre de recherche sur le développement du Conseil d’État a déclaré que le système devait être amélioré pour que « les personnes discréditées fassent faillite. » Il explique également que « si le coût lié au fait d’être discrédité n’augmente pas, ces personnes sont encouragées à continuer à avoir un tel comportement. »

De plus, les noms des 33 000 entreprises qui ont violé les lois et les règlements ont également été publié. En mars dernier Reuters expliquait que le président chinois Xi Jinping à l’origine de ce système de crédit social était basé sur le principe de « une fois indigne de confiance, toujours limité. » Enfin l’agence de presse expliquait également que ce système de crédit social pouvait avoir été mis en place depuis plus longtemps, car le bannissement des citoyens aux notes trop faibles des trains et des avions devait être mis en place à partir du 1er mai.