Le réalisateur du Tombeau des Lucioles, nommé aux Oscars en 2015, nous a quitté le jeudi 5 avril. Le complice de toujours d’Hayao Miyazaki (par ailleurs ex-detenteur d’un record sur le réseau social Twitter), avec qui il avait fondé le studio Ghibli, était une référence en matière de cinéma d’animation. Réalisateur engagé et féru de littérature française, Takahata laisse derrière lui une filmographie aussi riche qu’éclectique.

« La France est le pays où j’ai le plus voyagé et je suis des plus heureux d’être décoré par la nation dont je me sens le plus proche » avait-il déclaré lors de sa remise du grade d’officier de l’ordre des Arts et des Lettres au Japon en 2005. Il a également grandement contribué au développement et à la distribution du cinéma d’animation français. C’est à lui qu’on doit l’exploitation dans son pays natal de films comme Kirikou et la sorcière (Michel Ocelot, 1998) ou encore Les Triplettes de Belleville (Sylvain Chomet, 2003).

Le cinéma d’animation nippon perd donc l’un de ses maîtres, mais nul doute que le studio Ghibli tâchera de perpétuer la création et production de nouveaux courts et longs métrages en hommage à son illustre créateur. Le Musée Ghibli, situé à Tokyo, ne manquera pas de rendre un hommage à la hauteur du talent de l’artiste japonais.

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