Kaspersky, la société spécialisée dans la sécurité des systèmes d’informations a organisé la 10ème conférence à ce sujet au Mexique. Lors de cet événements, les attaques croissantes sur les objets connectés ont été discutées. Selon les chercheurs de Kaspersky, la source du problème serait les concepteurs de ces objets, qui ne se concentrent pas assez sur l’aspect de la sécurité, qui est pourtant cruciale pour certains clients.
Lors de l’attaque du ransomware WannaCry, certains hôpitaux n’étaient plus en mesure de soigner leurs patients. Aujourd’hui, les hôpitaux à travers le monde sont de plus en plus connectés à Internet, utilisent des objets connectés, et bientôt la 5G. Le problème de sécurité est un grand risque à prendre, surtout pour des acteurs dans ce domaine. Dans un hôpital classique des États-Unis, 27 716 failles de sécurité ont été trouvées par les chercheurs de Kaspersky. Certaines vulnérabilités étaient causées par le système d’éclairage, l’aération et les imprimantes.
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Un des chercheurs du groupe, Yury Namestnikov, explique qu’il est important de faire un inventaire afin de savoir quels supports sont connectés à internet, et lesquels doivent être protégés.
Les précautions nécessaires doivent être prises, car le marché de l’IoT (objets connectés) est en plein essor. En 2024, il est estimé d’arriver à 20,4 milliards d’objets. Plus ces objets se multiplient, plus les attaques et les vulnérabilités se multiplient aussi. Et d’ici 2022, le budget des entreprises en termes de cybersécurité et de protection des objets connectés atteindra 134 millions de dollars.
Denis Makrushin, un autre chercheur de Kaspersky explique que l’année dernière, certaines vulnérabilités ont été présentées lors de la 9ème édition de cette même conférence. Cette année, les problèmes étaient plus ou moins les mêmes, mais les statistiques et les chiffres ont beaucoup augmenter.
