Ce sont les mots employés par Sandy Douglas, le vice-président exécutif de Coca-Cola en Amérique du nord. Ce parti pris a été exprimé lors d’une conférence où la « digitalisation » était le sujet évoqué. Une opinion que je rejoins dans un environnement beaucoup trop manichéen des canaux d’acquisition.

Quand on pense à l’ e-commerce, nous avons tendance à penser aux pure-players. Mais les cliques conduisent aux boutiques traditionnelles et ces dernières aux cliques. – Sandy Douglas, vice-président exécutif de Coca-Cola Amérique du nord.

La vision traditionnelle, qui tend à bouger, doit aller dans ce sens où les frontières entre canaux doit s’estomper pour avoir une vision globale de son business. C’est un moyen de prendre du recul et de voir de nouvelles opportunités commerciales. Les personnes client d’une marque ou d’une autre ne réfléchissent à travers des canaux, mais d’une manière globale. Le mobile first a permis aux boutiques traditionnelles (brick and mortar en anglais) d’exister en dehors de leur quartier. Les moteurs de recherche ont poussé des produits aux consommateurs, mais aussi créé des expériences. Justement Coca-Cola a cette vision en se plaçant de façon opportuniste sur le Web.

Sandy Douglas donne l’exemple des commandes de pizzas. La livraison à travers les applications a fortement augmenté les commandes du marché par rapport au téléphone. Pour les marques de biens comme Coca-Cola comme de services, l’e-commerce est une opportunité et non un rempart. L’acculturation fait malheureusement défaut dans les secteurs traditionnels…

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