Comme tout changement il y a du bon et du mauvais, en ce qui concerne les robots sexuels il est difficile de voir du bon dans ce changement. La FRR (Fondation for Responsible Robots), dans son rôle de vigie dresse un rapport nuancé sur l’utilisation de ses robots.

En effet, le rapport demande l’interdiction de certains de ces robots et demande la prudence sur les autres. Le professeur en éthique et technologie de l’université de Delft (Pays-Bas) Aimee Van Wynsberghe s’est exprimée en demandant de « trouver un équilibre entre le manque de réglementation et une régulation excessive qui viendrait étouffer la technologie et empêcher de bien utiliser ces robots. »

Pour le moment à un stade embryonnaire, ces robots sexuels ne représentent qu’un marché de niche que nous voyons uniquement dans des série à succès comme Human ou Westworld. De plus, leurs prix devrait assurer une certaine inaccessibilité (entre 5000 $ et 15 000 $).

Dans des pays comme le Japon, ces robots deviennent de plus en plus courant et vont venir bouleverser la conception du sexe dans la société. Pour le meilleur comme pour le pire. En effet, certains usages peuvent s’avérer être salvateurs pour les personnes âgées souvent seule avec pourquoi ne pas imaginer un compagnon qui s’occuperait autant des besoins matériels que charnels. Mais on voit des usages qui font bien plus polémiques comme leur utilisation dans le cadre de « thérapies » pour violeurs ou pédophiles ou la Cour de justice canadienne a dû statuer sur la qualification de pédopornographie d’un homme qui avait commandé une poupée-enfant.

Dans ce cas il a fallu déterminé si l’acte constituait un crime ou non. On voit bien à travers cette affaire que l’usage de ces robots sexuels soulèvent des questions d’ordre sociétaux. Quoi qu’il en soit il semble tout de même absurde de traiter un pédophile avec une reproduction d’enfant. Ce serait comme vouloir guérir une personne souffrant de trouble de la personnalité multiple en le mettant dans une salle avec plein de miroirs..

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