Face à la recrudescence des ransomwares, adopter un plan de sauvegarde de données solide est un impératif pour les entreprises. Selon l’étude menée par Wavestone, 56% des victimes de cyberattaque interrogées n’avaient pas anticipé être une cible potentielle.

Pour les sociétés, le processus de sauvegarde ne doit donc pas être pris à la légère. Il est impératif de s’armer d’une solution adéquate, autant pour être prêt à faire face au risque de ransomwares que d’incidents techniques.

Sur le marché, il existe plusieurs alternatives robustes pour stocker et sauvegarder ses données. Nous revenons sur les caractéristiques de trois d’entre elles.

Choisir en fonction des besoins de son entreprise

Avant de se pencher sur la solution de sauvegarde de données à adopter, il convient de déterminer précisément les besoins de son entreprise. Plusieurs éléments doivent être pris en considération :

  • le type de données à sauvegarder ;
  • la naturelle de celle-ci ;
  • la fréquence de sauvegarde voulue ;
  • le budget alloué.

Ces quelques informations permettent d’affiner sa recherche de solution de sauvegarde de données. Elles sont essentielles pour y voir plus clair sur les offres du marché. Après en avoir sélectionné quelques-unes, il faut s’intéresser aux différentes caractéristiques qui les composent :

  • le volume de données qu’il est possible de sauvegarder ;
  • la vitesse de sauvegarde ;
  • les conditions d’utilisation ;
  • la fiabilité et la robustesse de la solution ;
  • la sécurité des données ;
  • le coût.

Le but est de s’assurer que la solution retenue comble les exigences et attentes de son organisation.

Trois solutions de sauvegarde à privilégier pour son entreprise

Bien qu’il existe un grand nombre de solutions de sauvegarde de données, trois méthodes sont davantage utilisées par les entreprises que d’autres : le support physique, le cloud, le stockage NAS.

La sauvegarde sur un support physique

Il est possible de stocker ses données sur un support physique, par exemple un disque dur externe ou encore un disque SSD. Cette méthode nécessite d’effectuer régulièrement des sauvegardes régulièrement, de façon hebdomadaire ou mensuelle. Il faut aussi penser à créer plusieurs copies, sur des supports multiples et à des endroits différents, afin de minimiser les risques de perte de données.

L’avantage, c’est qu’on sait précisément où se trouvent les données enregistrées et comment les récupérer. L’inconvénient reste la limite de stockage de ces supports. Si l’un d’entre eux grille et ne fonctionne plus du tout, il est difficile de récupérer les informations perdues.

La sauvegarde via le cloud

Pour éviter de multiplier les appareils et les disques durs, il existe une autre solution : le cloud. Le fonctionnement est très simple : les fichiers sont conservés dans des datacenters. Ils peuvent être retrouvés en ligne au moment voulu et sur n’importe quel appareil. Pour les consulter, il suffit de se connecter à sa solution cloud. Comme l’explique Rubik dans son article sur la sauvegarde des données, elles sont entièrement chiffrées sur un serveur sécurisé.

Les sauvegardes sont automatiques, ce qui permet de gagner du temps au quotidien. En cas de sinistre, elles peuvent être rapidement et facilement consultées. En somme, elles offrent davantage d’accessibilité et de sécurité. Bien entendu, il existe toujours un risque quant à la perte de données.

L’utilisation d’un NAS sauvegardé à distance

La dernière solution est la sauvegarde en réseau Network Attached Storage (NAS). Pour faire simple, il s’agit d’un équipement de stockage connecté à un réseau. Les utilisateurs peuvent y conserver et gérer leurs données de la manière dont il le souhaite, et quand ils le veulent. En somme, c’est l’entreprise qui les stocke, mais le fabricant du NAS peut s’occuper de la sauvegarde à distance. Sa bande passante doit toutefois être suffisante.

Maintenant que vous connaissez les différentes solutions qui s’offrent à vous, le défi reste de choisir celle la plus adaptée à vos besoins et habitudes de travail.