Longtemps considérés comme avant-gardistes, les robots fêtent pourtant leur 100ème anniversaire cette année, du moins le terme qui les qualifient. En effet, il a été inventé par l’auteur tchèque, Karel Čapek qui parle de robot dans sa pièce RUR : Rossum’s Universal Robots. Peu connue, cette pièce suggère que les robots peuvent « soulager l’humanité des corvées difficiles ».

Bien qu’un siècle se soit écoulé depuis la première de la pièce, le récit a peu changé. Les avantages des robots, de l’intelligence artificielle et de l’automatisation sont indéniables, mais aujourd’hui les entreprises doivent s’interroger sur la place de la robotisation. Comment les robots peuvent intégrer le quotidien des entreprises tout en permettant aux employés de rester créatifs, productifs et innovants ?

Les progrès de la robotique

Tout d’abord, il est important de se rendre compte du chemin parcouru depuis la création des premiers robots. Beaucoup d’entre nous ont vu les étonnantes vidéos du robot « Big Dog », le chien-robot militaire développé en 2005 par Boston Dynamics. Ce chien a évolué de manière exceptionnelle en seulement quelques années. Aujourd’hui, Big Dog réalise même des chorégraphies, dignes de Danse avec les Stars !

Encore aujourd’hui, un grand nombre de personnes associent les robots à une présence physique comme Big Dog. Pourtant, depuis l’avènement de l’ordinateur, les logiciels ont été de plus en plus utilisés pour automatiser les activités humaines – de la saisie de données à la paie, en passant par les opérations bancaires, jusqu’au paiement par carte. Ces logiciels, développés grâce à des milliards de lignes de code (rédigées manuellement), ont permis l’automatisation d’un nombre infini de transactions fastidieuses normalement attribuées aux employés. Le fait même que nous ayons appelé ce type d’automatisation « informatisation », confirme que nous n’avons jamais considéré les logiciels, comme des « robots ». Cent ans plus tard, la question se pose : devrions-nous le faire ?

Automatisation ou informatisation ?

Alors, qu’est-ce que l’automatisation des logiciels, si ce n’est maintenant l’informatisation ? De la même manière que Big Dog a rapidement évolué et que les robots autopilotés sous forme de véhicules autonomes sont de plus en plus avancés et courants, il en va de même pour la manière dont nous informatisons notre avenir ici et maintenant.

L’automatisation des processus robotiques (RPA) est apparue il y a plus de dix ans, pour automatiser le travail qui était auparavant informatisé, c’est-à-dire des robots utilisant d’autres robots. Le RPA occupe une place importante au sein des entreprises, et les aide à optimiser des processus qui représentent, pour la plupart, une charge de travail importante pour les employés. La prochaine génération d’automatisation devra dépasser les programmes existants, et fournir un travail d’autant plus innovant. Alors, comment les entreprises d’aujourd’hui peuvent-elles accélérer leur transition en profitant de l’avènement de l’automatisation ?

Une approche de l’automatisation centrée sur l’Homme

L’ère des « tâches difficile » est en train de disparaître et grâce à l’automatisation, il est désormais possible d’attribuer aux employés des missions qui font appel à des compétences que les robots ne possèdent pas, comme l’empathie, la créativité, la motivation et la capacité à comprendre et effectuer des tâches complexes. Cependant, pour stimuler la prochaine génération de logiciels, nous avons besoin d’une approche de l’automatisation qui soit à la fois centrée sur l’humain et basée sur le no-code.

Pour réussir, les entreprises doivent faire adopter aux technologies des réactions et des attitudes humaines. En les faisant évoluer de cette manière, les technologies d’automatisation pourront devenir d’autant plus bénéfiques aux employés, et contribuer à encourager l’innovation et la créativité. Une fois que les employés se verront dispensés d’effectuer les tâches peu stimulantes grâce à l’automatisation, la migration vers la nouvelle génération d’automatisation sans code commencera.