La levée de fonds se matérialise par une prise de participation d’un ou plusieurs investisseurs, business angels et fonds d’investissement au capital d’une société.

Les investisseurs deviennent actionnaires de la société. Les fondateurs subissent donc une dilution de leurs participations.

Comment réussir votre levée de fonds ? Rien de mieux qu’un avocat spécialisé en droit start up pour répondre à vos interrogations.

Travail préparatoire pour réussir votre levée de fonds

Toute levée de fonds débute par un besoin. Un besoin de faire évoluer son entreprise rapidement afin d’être compétitif sur son marché. De ce fait, avant toutes choses, il convient de bien définir le montant du financement dont vous avez besoin.

Attention cependant à ne pas demander trop d’argent. En effet, si votre investisseur investit énormément dans votre entreprise, vous risquez de perdre son contrôle. Le tout étant donc de trouver le juste équilibre en chiffrant précisément ce qu’il vous faut au minimum. Pour ce faire, vous devez réaliser un business plan solide et précis qui prévoit l’évolution de votre activité dans les années à venir.

Évidemment, vous devrez aussi vous entraîner à pitcher votre projet en quelques minutes. Mais aussi à répondre à toutes les questions que vont vous poser vos investisseurs.

De plus, prenez le temps de bien vous renseigner sur les personnes que vous sollicitez en vous intéressant tout particulièrement à leurs objectifs (rentabilité ou participation à l’entreprise). Le mieux étant de trouver un investisseur qui soit capable de vous apporter le financement désiré, mais aussi un réseau et une expertise métier.

Nous vous recommandons aussi d’établir un audit juridique en amont afin de pouvoir négocier sérieusement avec vos interlocuteurs et préparer des contrats solides.

Ce que vous devez savoir pour être sûr de réussir votre levée de fonds

Généralement, une levée de fonds prend plusieurs mois. Parfois même, il peut arriver que les négociations durent plus d’un an pour arriver à leurs termes. À ce titre, il est recommandé de bien prévoir et anticiper votre trésorerie pour ne pas être obligé de mettre la clé sous la porte pendant votre levée de fonds.

Pour vous faire gagner du temps dans vos recherches d’investisseurs, sachez qu’il en existe plusieurs sortes. Nous pensons aux Business Angels, aux banques publiques et privées, aux fonds d’investisseurs privés, mais aussi aux aides régionales ou aux incubateurs. N’hésitez pas à en solliciter autant que possible. Toutefois, pensez à protéger les informations stratégiques de votre entreprise (par le biais d’un accord de confidentialité, par exemple).

À noter : un grand nombre de jeunes entrepreneurs qui ne sont pas habitués oublient souvent de nombreuses formalités juridiques et administratives pendant et après cette levée de fonds. Nous pensons à la rédaction de la lettre d’intention (puis au pacte d’associés), aux bulletins de souscriptions d’actions, mais aussi à l’enregistrement de la formalité au greffe du tribunal de commerce.

C’est pour cela qu’il est important de s’entourer de conseillers, parmi lesquels un avocat spécialisé en levée de fonds et droit des sociétés, pour se protéger et assurer la pérennité de votre projet.

Vous trouverez un rappel des critères les plus importants à prendre en compte ainsi que le témoignage d’un entrepreneur ici.