Donald Trump a légèrement secoué la NASA après la conférence de presse tenue lundi dernier par Jim Bridenstine. Voilà qui a poussé la NASA a confirmé qu’elle enverrait bien des humains sur Mars d’ici 2033.

Lors de cette conférence de presse qui se tenait devant plusieurs salariés du groupe et des journalistes, Bridenstine a notamment évoqué la menace qui pèse actuellement sur l’ISS, après que l’Inde ait réalisé un tir d’essai sur l’un de ses satellites.

Pour Donald Trump, le chef de la NASA n’a pas suffisamment insisté sur le fait que les États-Unis enverraient des humains sur Mars dès 2033. Jim Bridenstine vient d’actualiser ses propos et promet que Mars est l’objectif principal de l’agence spatiale. Il précise que « le retour d’astronautes américains sur la Lune vise à préparer l’arrivée du premier humain sur Mars en 2033. En avançant l’atterrissage sur la Lune, nous pouvons avancer l’atterrissage sur Mars. La Lune constitue pour nous le banc d’essai ».

L’idée est la suivante : les américains veulent extraire des tonnes de glace présentes sur la Lune dans le but de s’en servir à la fois comme air à respirer, comme eau à boire et comme carburant. La Lune ne serait donc qu’une étape pour aller explorer Mars. Chaque président américain a sa propre vision de la conquête spatiale. En 2010, Obama avait abandonné le programme Constellation, mis en place en 2004 par George W. Bush, qui prévoyait le retour sur la Lune et les premières missions habitées vers Mars.

Nous apprenions il y a peu que Trump rabotait de quatre ans le calendrier de retour sur la Lune. En effet, il a porté l’échéance de 2028 à 2024. De nombreux experts restent dubitatifs quant à la capacité des États-Unis à pouvoir se poser à nouveau sur la Lune à cette date.