Lors du terrible attentat vendredi dernier ayant fait 50 morts dans deux mosquées de Christchurch, en Nouvelle Zélande, le terroriste a filmé son massacre pour le diffuser en direct sur Facebook. Rapidement diffusée sur de nombreux comptes et plateformes, les réseaux sociaux ont mené un long combat ce week-end pour éradiquer complètement cette vidéo.

À l’image de Facebook, la plateforme à l’origine de la diffusion, qui déclare sur Twitter avoir supprimé 1,5 million de vidéos concernant l’attaque, au cours des premières 24h. Ces vidéos ne sont pas seulement des aperçus du carnage, le réseau social compte aussi de nombreux éloges ou soutien pour cet acte de violence.

D’après TechCrunch, Facebook n’est toujours pas parvenu à bloquer l’upload de 300 000 vidéos et ne l’explique pas. Ce qui représente un taux d’échec de 20 %.

Quelques dizaines de minutes après l’annonce de l’attaque, Facebook a immédiatement fermé le compte de l’assaillant. Néanmoins, elle est restée en ligne suffisamment longtemps pour provoquer sa diffusion massive. Les réseaux sociaux sont extrêmement concernés dans cette attaque. Le tireur présumé se décrit lui même sur ses comptes Facebook et Twitter comme un fasciste autoproclamé. Des critiques reprochent aux réseaux sociaux de se focaliser uniquement sur l’État islamique et la diffusion de contenu pédopornographique, contrairement aux nationalistes blancs.

Devant de tels événements, on peut observer l’importance des réseaux sociaux et les progrès qu’ils leur restent à faire, autant en termes de prévention en amont, qu’en termes de surveillance de contenu.