Le 25 mai est une date importante pour de nombreuses entreprises, cette date correspond à l’entrée en vigueur du Règlement Général sur la Protection des Données. C’est aussi le jour où l’entreprise Klout fermera ses portes, coïncidence, n’est-ce-pas ?

En 2014, l’entreprise a été rachetée par Lithium Technologie pour 200 millions d’euros. À cette époque, le CEO de Lithium, Rob Tarkoff, avait des plans assez précis pour Klout : le lancement de deux offres dédiées aux entreprises Klout Products et Klout Pop-Up Communities. Aujourd’hui ce dernier explique que « Klout en tant que service autonome n’est pas aligné avec notre stratégie à long terme. »

Lors de son lancement Klout était un service assez controversé. Il permettait aux utilisateurs de lier leurs différents comptes de réseaux sociaux afin de déterminer les sujets sur lesquels ils sont experts. Une fois votre présence en ligne analysée, vous obtenez un score social d’influence. Des personnalités comme Barack Obama ou Justin Bieber obtenaient des score proche de 100. Des utilisateurs « lambdas » obtenaient des scores qui d’après eux, ne reflétait pas leur véritable expertise.

Par la suite, le service a réalisé des collaborations avec différentes marques pour offrir des offres, des remises ou encore des échantillons à des utilisateurs ayant un score supérieur à un certain seuil. On appelait ceci des perks Cette fonctionnalité s’est arrêtée en 2015.

Même si le service fermera officiellement à la fin du mois, le score social n’est pas pour autant mort. En Chine, le gouvernement a mis en place un système de crédit social, à la Black Mirror qui offre des privilèges aux « bons élèves », mais qui nuit également à ceux ayant « un mauvais score ». Ce n’est pas la même chose, certes, mais dans les deux cas la présence d’un système de notation fait peur.

Même si Klout disparait, il semblerait qu’une nouvelle vie soit déjà prévu pour le service. À la fin du communiqué, il est expliqué que « nous planifions le lancement d’une nouvelle méthodologie de notation sociale. » Nous en saurons plus dans quelques mois !