Un étudiant a décrypté le code génétique d’un fragment d’ADN dans le but de récupérer un Bitcoin dissimulé à l’intérieur il y a environ 3 ans.  

La clé permettant de récupérer le Bitcoin est une combinaison de chiffres et de lettres. Elle a été placée dans le brin d’ADN en 2015 par le chercheur Nick Goldman pour démontrer qu’il était possible d’encoder des informations dans l’ADN. Au cours d’une présentation sur le sujet, Goldman a distribué des éprouvettes dans lesquelles se trouvait un brin d’ADN synthétique. Il a ensuite expliqué qu’à l’intérieur de ce brin se trouvait la clé d’un porte-monnaie numérique contenant un Bitcoin.  

La première personne à décoder le brin d’ADN aurait ensuite accès à ce porte-monnaie pour y prendre sa récompense. Il a alors fixé une limite de 3 ans à ce concours et voyant la fin du délai approché, il a récemment tweeté pour rappeler que le challenge était bientôt terminé.  

Sander Wuyts, un étudiant à l’université de Antwerp à décider de relever le défi le message de Goldman. « Quand j’ai lu le tweet, il va sans dire que j’étais extrêmement enthousiaste. Je me souviens encore avoir annoncé à tous mes collègues que nous devions abandonner tout ce que nous faisions et commencer à résoudre ce problème » a écrit l’étudiant sur son blog.

Après plusieurs protocoles de décryptages complexes, il est finalement parvenu à retrouver la clé électronique. Alors que le Bitcoin ne valait que 200 dollars à l’époque, il vaut aujourd’hui plus de 10 000 dollars. Une belle somme qui récompense la détermination de ce doctorant qui n’a pas hésité à relever le défi.

L’encodage de donnée dans l’ADN pourrait être très intéressant pour les innovations futures. En revanche, Wuyts a montré ici que cette méthode n’est pas infaillible et qu’il est possible de cracker ce protocole sans problème.

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