Après un piratage contre Cdiscount ayant fait environ 500 victimes, les autorités compétentes ont interpellé sept adolescents vivant dans la Drôme.

Les piratages contre les entreprises deviennent monnaie courante au fil des années. En octobre, Pizza Hut en avait fait les frais : la société s’était fait voler les informations de paiement de 60 000 clients. Si les noms, codes postaux et adresses avaient fuité, cela a aussi été le cas pour les numéros de cartes bancaire, les dates d’expiration et les CVV. Tout ce qu’il faut pour tranquillement utiliser la carte bancaire d’un tiers. Au-delà des informations volées, les clients avaient été très énervé car la société a mis beaucoup de temps à les informer. Après le hack, la manière de le gérer est primordiale pour que l’entreprise victime puisse conserver une (relativement) bonne image. Il y a quelques jours, une partie des auteurs du piratage contre Cdiscount ont finalement été arrêté.

Le modus operandi des 7 accusés, dont 2 mineurs, était en place. Les individus ont déclaré faire partie d’un réseau de plus grande ampleur et expliqué n’être que les petites mains. Si le commanditaire et son rôle restent inconnus pour instant, les adolescents étaient chargé de récupérer des colis achetés sur le site web et livrés en point relais. Contre chacun des colis, ils recevaient une compensation s’élevant à hauteur d’une soixante d’euros. Il semblerait que les données de paiement aient été volées par une autre personne qui s’est introduit « dans les fichiers informatiques » du distributeur français, selon une source proche de l’enquête. Un processus plutôt ingénieux car si les accusés ont révélé leur rôle et été remis en liberté, ils sont restés muets concernant l’identité du fameux commanditaire.

Depuis le mois de juin, environ 500 plaintes ont été déposées, portant toutes sur un piratage de compte. Le préjudice de l’affaire est estimée à environ 350 000 euros. Effectivement, l’auteur du piratage ne s’est pas contenté de babioles mais plutôt d’objets high-tech ou de vêtements de luxe. L’enquête va se poursuivre pour comprendre comment une telle cyberattaque a pu se produire à l’encontre de l’enseigne française.

Source : ZDNet