Stewart Butterfield, co-fondateur et patron de Slack, vient d’annoncer qu’il allait quitter son poste. Lidiane Jones, actuellement responsable du cloud au sein de l’entreprise, va prendre la relève.

Stewart Butterfield va quitter Slack

Stewart Butterfield va donc quitter le groupe Salesforce, seulement deux ans après le rachat de Slack par le géant américain. Fin 2020, Salesforce avait annoncé le rachat de Slack pour 27,7 milliards de dollars, la plus grosse acquisition jamais réalisée par Salesforce. Le départ du patron de Slack sera effectif dès le mois prochain. Cette nouvelle survient après que Salesforce ait déclaré la semaine dernière que Bret Taylor, co-directeur de l’entreprise, allait quitter l’entreprise et laisser Marc Benioff à nouveau seul à la tête de l’entreprise qu’il a co-fondée en 1999.

Le patron de Slack sera donc remplacé par Lidiane Jones, cadre actuel au sein de Salesforce. Dans un e-mail interne consulté par le Wall Street Journal, Stewart Butterfield explique aux employés de Salesforce que le chef de produit et un autre cadre en charge de la communication et du marketing au sein de l’entreprise, allaient aussi quitter Slack. Il précise qu’il s’agit d’une coïncidence. Cependant, les analystes estiment que ce n’est certainement pas le cas. Butterfield a également déclaré que ces mouvements n’étaient pas liés au départ de Bret Taylor.

Le patron de Slack précise qu’il quitte l’entreprise en pleine forme, mais que « cela ne veut pas dire qu’il n’y aura pas de défis à relever. Nous sommes à un moment où l’incertitude économique est inhabituelle et il ne fait aucun doute que cela rend les choses plus difficiles ». L’acquisition de Slack par Salesforce a marqué une étape importante pour l’entreprise. C’est la preuve que le géant américain a fait le pari que le monde du travail allait se transformer en profondeur. En quelques mois, la tendance a évolué et les perspectives se sont assombries.

L’action Salesforce a chuté de plus de 7 % à 134 dollars à la clôture du marché lundi 5 décembre 2022. Depuis le début de l’année, l’action de l’entreprise a perdu 47,3 %.