Selon une étude réalisée par OpinionWay en août 2021, 3 consommateurs sur 4 utilisent régulièrement des sites d’e-commerce. Si acheter en ligne devenait déjà un réflexe pour les consommateurs avant la pandémie, cela est aujourd’hui définitivement ancré dans leurs habitudes de consommation.

Toutefois, l’e-commerce s’accompagne de changements constants de la part des consommateurs : nouvelles attentes, nouvelles préférences, nouvelles priorités… Les marques doivent continûment s’y adapter et anticiper les dynamiques du secteur pour faire face à ces nouveaux challenges et répondre correctement aux nouvelles demandes de leur clientèle. En 2022, six grandes tendances constitueront l’e-commerce.

Se lancer grâce aux marchés de niche

Lorsqu’on crée son affaire en ligne, il peut être difficile de se démarquer de la concurrence. C’est particulièrement le cas lorsqu’on se lance sur un marché qui a déjà été exploré par de nombreux acteurs, qui sont, parfois, très importants, comme Amazon ou Cdiscount. En se spécialisant dans un domaine niche, les leviers utilisés pour se faire connaître, comme le référencement naturel (SEO), seront moins concurrencés.

Pour cette raison, il est plus judicieux de se tourner vers des marchés niches, comme l’a fait le site ecommerce Priximbattable, qui s’est spécialisé dans l’univers de l’aménagement extérieur. Il suffit de choisir un secteur en pleine expansion où la concurrence est encore faible.

Le shopping sur mobile poursuit sa croissance

Selon une étude de Dynamic Yield, trois consommateurs sur quatre effectuent désormais leurs achats sur téléphone pour des questions de praticité et de rapidité. Face aux opportunités qu’il réserve, le mobile n’est pas à négliger. Il est primordial d’optimiser son site internet pour ce type de transactions, qui sont de plus en plus nombreuses. Selon les données Statista, 70,4 % des ventes e-commerce ont été exécutées sur mobile en 2020. En 2021, ce sont 72,9 % d’entre elles. Il convient de dire que ces chiffres, qui sont en constante augmentation depuis 2016, n’ont pas fini de grimper. Il est donc essentiel d’intégrer le mobile dans sa stratégie de croissance.

L’e-commerce se met au vert

Si la crise sanitaire a poussé les consommateurs à acheter plus régulièrement en ligne, elle a aussi accentué la prise de conscience écologique dans leurs nouvelles habitudes d’achats. Cela pousse logiquement les e-commerçants à accélérer les démarches RSE. Expédition plus écologique, supprimer les emballages plastiques, proposer des emballages réutilisables… Nombreuses sont les solutions concrètes déjà existantes.

La marque de vêtements Ted Baker envoie ses colis dans des boîtes dont le bandeau est amovible, sur lequel est apposée l’étiquette. Lorsqu’un client retourne l’article dans son emballage d’origine, l’entreprise peut réutiliser la boîte pour une prochaine commande. Il lui suffit d’ajouter un nouveau bandeau. Ce type d’éléments peut radicalement faire la différence dans le choix d’un site sur lequel effectué son achat, particulièrement lorsqu’on sait que 70 % des cyberacheteurs privilégient les sites internet qui adoptent une démarche écoresponsable (KPMG/ FEVAD, 2020).

Les réseaux sociaux influencent plus amplement les cyberacheteurs

La croissance des réseaux sociaux et de la culture d’influence transforme les réseaux sociaux en un élément essentiel du parcours d’achat des consommateurs. Ils se tournent vers ces plateformes pour recueillir un avis direct de la part d’autres clients avant de passer à l’acte d’achat. Selon GlobalWebIndex, 71 % d’entre eux sont plus susceptibles d’acheter des produits et services basés uniquement sur les avis postés sur les réseaux sociaux.

En effet, lorsque les recommandations sont partagées par des comptes auxquels le consommateur est abonné, cela va instaurer un climat de confiance et le pousser plus facilement à l’achat. Les marques ont donc tout intérêt à utiliser ces plateformes et à se tourner vers des créateurs de contenus qui promouvront leurs produits auprès d’une communauté solide.

Le Direct-To-Consumer répond aux besoins de transparence

Parce que les consommateurs veulent établir une relation de confiance avec leurs marques préférées, les entreprises adoptent de plus en plus le Direct-To-Consumer (D2C). Cette nouvelle manière de vendre rend plus transparent le cadre habituellement imposé dans le processus de distribution. Cela permet aux entreprises de transformer l’expérience de commercialisation, mais aussi l’expérience d’achat qu’il propose. Les marques mettent en confiance leurs clients et peuvent communiquer simplement avec eux sur leurs préférences ou récolter leurs avis sur des articles.

Être plus transparent et proche de sa clientèle permet de tirer son épingle du jeu dans des secteurs parfois bien encombrés, comme la mode. Au premier trimestre 2020, le pari de Nike sur le D2C a porté ses fruits : ses ventes e-commerce ont grimpé de 82 %.

Les marketplaces, canal de distribution stratégique

Une étude de Dynata réalisée en octobre 2021 révèle que 34 % des Français découvrent de nouveaux produits depuis les marketplaces. Cela signifie qu’il est le deuxième canal de découverte après le bouche-à-oreille (37 %). Sa popularité peut s’expliquer par la facilité d’achat qui est offerte et la satisfaction d’avoir son produit livré en 2 à 3 jours seulement, avec des retours souvent gratuits. Elles apportent une certaine valeur à l’expérience d’achat du consommateur et sont de véritables portes d’entrée pour les marques qui se lancent en ligne.

En ce sens, les marketplaces sont un canal de distribution à ne pas négliger pour accroître ses ventes et gagner en visibilité. Elles peuvent notamment être utiles pour gagner des clients en ligne, et ensuite les fidéliser sur un site e-commerce.

Nouveaux leviers marketing, nouvelles opportunités commerciales, expérience client fluidifiée… Autant d’éléments que peuvent expérimenter les marques en 2022 en tirant profit de ces six grandes dynamiques de l’e-commerce.