La firme de Mountain View a annoncé une mise à jour dans la façon dont les pages Google AMP étaient servies aux utilisateurs. En effet, le géant va supprimer son nom de domaine des URL d’articles qui pouvaient faire remonter « google.com/amp/ » au détriment de l’adresse originale avec le nom de domaine de l’éditeur.

Depuis son lancement, le format AMP de Google est devenu le chouchou des éditeurs de presse en ligne. Non seulement il leur permet de générer du trafic depuis un carrousel dédié à ce format sur Google, mais en plus il permet d’offrir une expérience ultra rapide aux visiteurs. Les pages au format AMP sont identifiables sur mobile par l’icône avec un éclair qui vient se glisser la présentation du résultat dans la recherche.

Jusqu’à présent, les visiteurs pouvaient arriver sur des adresses avec une construction comme ceci : google.com/amp/https://siecledigital… Cela est dû au fait que Google prendre l’initiative de charger la page avant même qu’un internaute n’ait cliqué sur le lien. Pour des raisons de confidentialité, Google ne pouvait pas précharger un contenu directement puis l’adresse d’un éditeur, faisant alors office d’entre-deux.

Le retrait courant 2018 de ce préfixe va apporter plusieurs bénéfices tant aux lecteurs qu’aux sites d’actualité. Le premier, c’est qu’un lecteur pourra découvrir directement dans l’URL sur quel site il navigue, sans le cas où il ne l’aurait pas remarqué. Cela aura pour effet de placer le nom de l’éditeur en tête de l’internaute afin qu’il puisse éventuellement revenir une autre fois, ou se souvenir de qui à écrit l’article qu’il a lu. Le second bénéfice réside dans le copier/coller d’URL dans le but de la repartager ensuite sur Twitter ou Facebook, ou ailleurs.

Dans son annonce, Google a aussi déclaré que ses équipes travaillaient sur une nouvelle version d’AMP plus adaptée aux nouvelles pratiques sur Internet. De quoi donner à nouveau du fil à retordre aux développeurs.