La forme rejoint le fond de ce manifeste dénonçant notre addiction au Web. Pour le consulter, il faudra couper votre connexion au Wi-Fi ou votre 4G. Ce manifeste a été rédigé par Chris Bolin qui s’avère être un développeur américain ainsi qu’un « avocat à la déconnexion » si l’on se réfère à sa biographie Twitter (@bolinchris – ndlr).

Le texte rédigé, que vous pourrez lire en suivant le lien dans la source, exprime l’opinion de l’auteur sur notre consommation du Web qui nous rend moins productif en créant de multiples distractions poussées par notre curiosité naturelle. Sa vision n’engage que lui, mais elle pose (à nouveau) cette question : pourquoi être sur-connecté ?

Les contenus consultables uniquement en hors-ligne obligeraient les créateurs à réfléchir différemment… – Chris Bolin, Offline only.

Selon moi, la valeur ajoutée de ce manifeste réside dans le moyen employé pour nous faire connaître sont parti-pris. En utilisant le canal du Web, critiqué, plutôt qu’une déclaration orale, l’auteur nous piège littéralement en nous obligeant à nous déconnecter pour satisfaire cette curiosité amplifiée par le Web.

Autre point intéressant traité dans son manifeste, ce sont les distractions qui polluent et pullulent sur les sites de contenus. On pense à la bannière publicitaire classique ou les articles « liés » qui sont souvent un autre format publicitaire (Outbrain, Taboola…). Mais également les redirections internes pour améliorer le référencement interne et augmenter le nombre de pages vues par visite. Tout cela au détriment du message principale. On a tendance à dire qu’un article sur le Web ne doit pas être trop long, car on risque de perdre le lecteur. Mais je rejoins l’auteur sur le fait que ce sont les distractions tierces qui perdent ce dernier. Bref c’est la perpétuelle course aux visites, performances versus la qualité et l’image perçue.

Lien vers le manifeste Offline only.