C’est désormais officiel : Brevo rejoint le cercle fermé des start-ups françaises valorisées plus d’un milliard d’euros.

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Une étape clé pour l’entreprise qui s’offre une levée de fonds colossale, avec l’ambition claire de changer d’échelle, de muscler son offre et s’installer durablement parmi les poids lourds du logiciel européen…

Une levée géante qui propulse Brevo parmi les licornes

Ce 4 décembre, dans un communiqué de presse, Oakley Capital a annoncé avoir mené un financement de 500 millions d’euros avec General Atlantic, et avec l’appui de Bridgepoint. On observe également une particularité notable, car le management et les salariés deviennent les premiers actionnaires de l’entreprise, symbole d’une stratégie tournée vers la stabilité et le long terme.

Ce tour de table porte la valorisation au-delà du milliard d’euros, confirmant l’entrée de Brevo dans le club des licornes françaises, une trentaine aujourd’hui, bien loin encore des États-Unis ou de la Chine mais témoignage d’un écosystème qui s’est structuré depuis les années 2010.

Aujourd’hui, Brevo revendique plus de 600 000 clients, allant de Carrefour à Louis Vuitton, en passant par eBay. Son CRM qui couvre aussi bien les campagnes d’e-mails, que les SMS, la communication via WhatsApp, et bien d’autres fonctionnalités conversationnelles, lui a permis de s’imposer parmi les plus grands acteurs dans le domaine.

L’IA et les Etats-Unis : deux nouvelles missions pour Brevo…

Brevo avait déjà annoncé investir 50 millions d’euros dans l’IA d’ici 2029, et les premiers résultats sont concrets avec un agent d’analyse d’appels capable de résumer les conversations et de générer automatiquement les actions commerciales, un agent d’aide à la création de newsletters et au scoring des données, et un connecteur MCP pour intégrer ChatGPT, Claude ou Le Chat de Mistral AI directement au sein de la plateforme.

La conquête des Etats-Unis est l’autre grand chantier de Brevo, avec un investissement de 100 millions d’euros d’investissements d’ici 2030. Dans l’annonce, on apprend qu’un Chief Revenue Officer basé à Boston pilote désormais l’offensive commerciale, et Brevo veut faire passer ce marché de 24% à 30% de ses nouveaux revenus, preuve d’une stratégie assumée vers l’internationalisation.

Une stratégie d’acquisition qui ne s’arrête pas…

En parallèle de cette annonce, la société ne compte pas arrêter sa croissance externe. Elle a déjà réalisé onze acquisitions, dont Cohort récemment, et prévoit d’utiliser une enveloppe additionnelle de 200 millions d’euros en dette pour accélérer.

En procédant de la sorte, Brevo cherche à renforcer ses fonctionnalités adjacentes et combler les écarts géographiques, notamment au Royaume-Uni, en Espagne et en Italie…

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