Aujourd’hui, nombreuses sont les études qui portent sur l’ecommerce mais celles-ci portent bien souvent sur l’ecommerce en général ou sur un domaine simple à analyser : l’achat de produits technologique, des vêtements, etc. Mais qu’en est-il des produits alimentaires ?
La start-up SyndicatePlus, plateforme qui concentre les renseignements produits de plus de 3000 marques pour les partager avec les développeurs ou etailers (retailer des Internets, ou ecommerçants si vous êtes chaud) a publié un super whitepaper sur le comportement des européens face à l’ecommerce alimentaire. Oui, je m’enthousiasme pour un whitepaper ma vie est géniale.
Voici ce qu’il faut retenir.

Les femmes sensiblement plus actives que les hommes

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Contrairement à l’ecommerce vestimentaire qui est largement dominé par les consommatrices, l’achat de produits de grande consommation sur internet est assez équilibré, même s’il est dominé par un public féminin.

25% de pénétration chez les 25-44 ans

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Rien d’étonnant sur le faire que les 25-44 ans soient les plus intéressés par ce type de canal. Il aurait été plus surprenant de voir les 55-74 ans dominer l’ecommerce alimentaire.

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Un canal très urbain très axé sur la proximité

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Comme le montrent ces deux graphiques, les achats de produits alimentaires sur internet sont dans 60% des cas effectués en zone urbaine et à 15 minutes maximum du domicile dans 82% des cas. Aussi, seulement 19% des achats sont récupérés en drive.

Un panier moyen plus important pour des achats moins fréquents

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Des achats multi-canaux

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Là, on rentre dans le dur. La fin du mythe pour les enseignes de distribution, la victoire pour les agences. Le consommateur n’est pas monocanal quand il fait ses courses ! Dans l’idéal, il commencera à remplir son panier avec son smartphone dans les transports en commun, et bouclera sa commande depuis sa tablette devant la TV. Mais pitié ! Ôtez-vous l’idée que le mcommerce c’est les smartphones, ou que l’ecommerce c’est uniquement les ordinateurs ; ils sont étroitement liés. Le smartphone peut en revanche est considéré comme la clé de voute d’une expérience client numérique puisqu’il est présent avant, pendant, et après l’achat.

Des achats très orientés sur le poids

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Eh oui, c’est le principal avantage de faire vos courses sur internet et d’être livré : quelqu’un les monte à votre place. Alors pourquoi se gêner ? Les boissons et les produits en conserves sont les catégories les plus retrouvées dans les paniers. Longue vie à l’enseigne qui lancera un service de livraison uniquement basée sur les boissons ou les produits lourds en général.

Pas plus de 2 catégories de produit par achat en France

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Par le nombre de catégories utilisées, on remarque la différence dans l’avancée de l’utilisation du canal ecommerce/mcommerce dans les pays d’Europe. Si vous vous intéressez depuis peu au monde du commerce connecté, sachez que l’adoption d’une technologie se fera en premier aux USA ou en Chine/Asie, puis ce sera sur la zone UK, et enfin l’Europe.

La notion de liberté majoritairement appréciée

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C’est principalement la nomadisation du consommateur et son équipement qui permet à l’ecommerce alimentaire d’évoluer. On remarquera aussi l’intérêt qu’il suscite en termes de suppression de contraintes.

La France en bonne voie

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Etailers français, gardez bon espoir ! Même si la France est le marché le moins bien pénétré il est celui qui a réalisé la plus belle évolution depuis 2009.

Pour la route…

Vous avez pu découvrir ici quelques données tirées du whitepaper venant du site de SyndicatePlus. Il reste encore une dizaine de données à découvrir en suivant ce lien.

Pour la synthèse des données, je pense qu’il faut vraiment que les enseignes françaises arrêtent de voir le mobile comme un moyen d’augmenter leur chiffre d’affaires, mais plutôt comme le moyen d’offrir un véritable outil à leurs clients : créer une liste de course facilement, avoir des paniers tout prêts, etc.

Que vous partagiez mon point de vue, ou si vous avez une approche différente défendre, n’hésitez pas à laisser un commentaire.