Uber propose depuis sa création en 2009, une application de mise en relation entre chauffeur et usager. Une solution pour se déplacer facilement sans dépenser une fortune. Cependant, l’entreprise fait face depuis un certain temps à diverses attaques mettant en cause la sécurité des passagers.

Un constat qui glace le sang

Près de 3000 alertes liées à des agressions sexuelles ont été lancées en 2018 aux États-Unis contre Uber. Ce chiffre alarmant a été délivré directement par l’entreprise dans un rapport de 84 pages. Suite au retrait de sa licence à Londres, Uber a effectué une analyse précise de ses données. Ce rapport indique également que 250 cas de pénétration forcée auraient été dénoncés aux États-Unis.

Ces alertes concernent les chauffeurs et les passagers, l’insécurité à bord de ses véhicules touchant l’ensemble des parties prenantes. L’entreprise indique enfin que le nombre de morts sur la route s’élève à 58 pour 1,3 milliard de trajets. Sur ce dernier chiffre, Uber note une baisse du taux de mortalité par rapport aux années précédentes.

Une transparence qui fait parler

La compagnie fait preuve de transparence en publiant ce rapport. La manoeuvre d’Uber a pour objectif de démontrer sa volonté d’améliorer la sécurité de ces trajets. Les agressions sexuelles auraient diminué de 16% par rapport à 2017, un chiffre largement souligné par la société. La démarche de l’entreprise a été saluée par Karen Baker, directrice générale du NSVRC, le Centre national américain de ressources sur les violences sexuelles, qui déclare l’action « sans précédent pour une entreprise, de collecter ce type de données au fil du temps pour ensuite les divulguer au public ».

Les actes de l’entreprise pour améliorer sa sécurité se développent, le bouton d’urgence présent sur l’application en est une preuve. Néanmoins, les usagers demandent une identification des profils conducteurs sans faille pour l’avenir.