Amazon vient d’annoncer le lancement de l’Anti-Counterfeiting Exchange (ACX), une collaboration dans le secteur privé destinée à repérer bien plus rapidement les produits contrefaits mis en vente sur les plateformes d’e-commerce, et dans l’industrie du retail plus généralement.

Une initiative pour stopper les faussaires plus rapidement

Si la contrefaçon a toujours été présente dans le secteur du commerce en ligne, elle est devenue un problème bien plus palpable pendant la pandémie, alors que le marché a connu une croissance exponentielle. Amazon, leader mondial de l’e-commerce, souhaite lutter plus âprement contre cette tendance. En 2021, la société publiait son premier rapport sur la protection des marques, qui vise à montrer ses progrès pour réduire la contrefaçon sur sa marketplace.

La même année, la firme a piloté l’Anti-Counterfeiting Exchange en partenariat avec un nombre non divulgué de magasins de vêtements, de produits pour la maison et de cosmétiques, où la contrefaçon est la plus fréquente. L’initiative est désormais lancée officiellement par Amazon. Elle permet aux participants d’échanger entre eux des informations sur les faussaires confirmés qui ont tenté d’utiliser leurs services pour vendre des produits contrefaits, et ainsi les empêcher de les distribuer via d’autres plateformes.

« Le pouvoir de l’ACX émane du fait que dès que l’un des magasins participants attrape un contrefacteur et partage les informations du compte via l’échange, tous les autres magasins participants peuvent être informés de l’existence de ce contrefacteur et peuvent l’arrêter encore plus rapidement dans leur propre magasin », explique l’entreprise dans un billet de blog.

Amazon multiplie les efforts pour combattre la contrefaçon

Amazon estime que son initiative « rend les achats plus sûrs et protège les consommateurs américains, les marques et les titulaires de droits ». Elle précise en outre que « conformément aux normes et aux meilleures pratiques du secteur, un tiers indépendant fournit un accès anonyme aux participants pour qu’ils puissent partager et recevoir des informations ».

« Nous voulons que nos clients aient confiance dans leur expérience d’achat et que les marques sachent qu’elles sont protégées contre les contrefaçons […]. Nous pensons qu’il est essentiel de partager des informations sur les contrefacteurs confirmés afin d’aider l’ensemble du secteur à arrêter ces criminels plus tôt », affirme Dharmesh Mehta, vice-président d’Amazon chargé des services aux partenaires de vente.

Reuters rapporte qu’Amazon collabore en parallèle avec le Service des douanes et de la protection des frontières des États-Unis sur un projet pilote pour aider l’entreprise à identifier et à cibler les expéditions de faible valeur qui peuvent être des produits de contrefaçon ou enfreindre d’autres réglementations.