Selon les données Statista, environ 1,5 milliard de smartphones sont vendus dans le monde chaque année. Que ce soit à des fins professionnelles ou pour entretenir sa vie sociale, il est aujourd’hui impensable d’évoluer sans cet appareil dans notre poche. Pourtant, il n’en reste pas moins une source importante de pollution en raison de sa fabrication aux quatre coins du monde, de sa distribution et de son utilisation. Pour réussir à allier téléphonie mobile et écologie, une profonde réflexion est nécessaire et de nouvelles solutions doivent être privilégiées, comme le recyclage ou l’achat de smartphones reconditionnés.

Les smartphones, source de pollution alarmante

Lorsqu’il s’agit d’acheter un nouveau téléphone, nous nous intéressons d’abord logiquement et méticuleusement aux fonctionnalités qu’il propose, comme sa capacité de stockage ou encore son design. Mais si l’on se penche un peu plus sur la composition de l’appareil, il y a de quoi déchanter rapidement. Pour créer un smartphone, ce sont plus de soixante-dix matériaux différents qui sont utilisés, dont plus d’une cinquantaine de matériaux ayant un impact délétère sur l’environnement et rares, comme l’indium ou l’yttrium.

Après la conception des produits aux États-Unis ou au Japon, les matières premières sont généralement extraites en Asie du Sud-Est, en Afrique centrale, en Australie ou en Amérique du Sud. Les composants sont alors conçus en Asie, en Europe ou aux États-Unis. Ensuite, ils sont assemblés en Asie du Sud-Est, puis distribués partout dans le monde. Autant dire que les smartphones voyagent certainement plus que vous. L’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) estime même qu’un téléphone portable fait, en moyenne, quatre fois le tour du globe avant d’arriver entre nos mains.

Leur production a donc une empreinte carbone importante. L’extraction des matériaux entraîne des modifications inquiétantes des écosystèmes en raison des rejets toxiques dans l’environnement, et le gaz à effet de serre émis pollue à la fois l’eau, l’air et les sols.
En plus de l’impact environnemental de l’appareil en lui-même, les forfaits mobiles sont également polluants. Avec un forfait, un utilisateur mobile peut consommer jusqu’à 30 KG de CO₂ par an, soit l’équivalent de 208.333 litres d’eau.

Concilier services téléphoniques et consommation responsable, c’est possible

Face à ce constat, il paraît évident qu’il est urgent de changer nos modes de consommation en matière de téléphonie mobile. Le premier réflexe à instaurer est de résister au marketing agressif qui nous incite à changer d’appareil au premier signe de dysfonctionnement. Dans le cas où votre téléphone serait défectueux, il vaut mieux le réparer pour le garder plus longtemps.

Si celui-ci n’est vraiment plus utilisable, le premier réflexe à adopter est de le recycler au lieu de le laisser dormir au fond d’un tiroir. Cela permet de prolonger la durée de vie du smartphone et de lutter contre l’obsolescence programmée.

Au moment de racheter un nouveau téléphone, privilégiez plutôt un appareil reconditionné. Cela vous permettra de faire un geste pour l’environnement et de réaliser des économies, car ces derniers sont généralement 20 % à 50 % moins chers qu’un produit neuf. Vous pouvez également vous tourner vers des marques de téléphones équitables. Ces derniers sont plus facilement réparables puisqu’ils sont conçus avec des matériaux principalement issus de filières du commerce équitable.
Quant au forfait, il est là aussi possible de changer ses habitudes. Les opérateurs sont aujourd’hui nombreux à prendre des initiatives ou proposer des alternatives intéressantes comme :

  • La compensation des émissions carbone des forfaits
  • Le paiement de forfait en fonction de la quantité de data consommée
  • Le reversement d’une partie des bénéfices à des organismes environnementaux.

Chez Prixtel, et à partir de 6,99 euros par mois, il est aujourd’hui possible de profiter d’un forfait illimité neutre en carbone, tout en consommant de manière responsable.

Bien entendu, il ne s’agit que de quelques-unes des bonnes pratiques qui peuvent être adoptées. Il paraît évident qu’elles ne résoudront pas tous les problèmes écologiques, mais il faut garder en tête que chaque action fait la différence.