General Motors veut mettre le potentiel de ChatGPT au profit du secteur automobile, en faisant de l’agent conversationnel un assistant pour les conducteurs.

General Motors compte capitaliser sur un partenariat avec Microsoft

Depuis la sortie de ChatGPT fin novembre, l’intelligence artificielle (IA) générative est convoitée par beaucoup. Son potentiel peut en effet être exploité dans de nombreuses industries et beaucoup d’entreprises ont annoncé le développement d’une technologie similaire. De son côté, General Motors compte capitaliser sur une large collaboration avec Microsoft pour accéder à ChatGPT.

Les deux géants entretiennent une « relation stratégique à long terme » depuis 2021, lorsque la firme de Redmond a conclu un partenariat avec Cruise, la filiale du constructeur automobile spécialisée dans la conduite autonome, afin d’utiliser la plateforme Azure de Microsoft pour développer les véhicules autonomes de General Motors. La suite Azure contient, notamment, une API de ChatGPT. Microsoft a accès à cette dernière grâce à son investissement massif dans OpenAI, l’entreprise qui a créé le modèle de langage sur lequel est basé ChatGPT.

Interrogé par Reuters, le vice-président de General Motors, Scott Miller, a affirmé que « ChatGPT sera présent dans tous les domaines », et a confirmé que son entreprise travaillait à l’intégration de la technologie dans ses véhicules.

Un assistant aux capacités décuplées, loin des simples commandes vocales

Le futur assistant ne se comportera pas forcément comme ChatGPT ou la nouvelle version de Bing alimentée par l’IA, car le modèle sera spécifiquement optimisé pour les véhicules. Selon Scott Miller, l’agent conversationnel pourrait être utilisé par le conducteur pour accéder à des informations sur la manière d’utiliser les fonctions du véhicule que l’on trouve normalement dans un manuel d’utilisation, pour programmer des fonctions telles que le code d’une porte de garage ou pour intégrer des horaires à partir d’un calendrier.

« Ce changement ne concerne pas seulement une capacité unique comme l’évolution des commandes vocales, mais signifie plutôt que les clients peuvent s’attendre à ce que leurs futurs véhicules soient beaucoup plus capables et novateurs en ce qui concerne les technologies émergentes », a expliqué un porte-parole du constructeur.

General Motors n’est pas la seule entreprise automobile à s’intéresser à une telle technologie. Sa grande rivale Ford réfléchit également à intégrer un assistant basé sur l’intelligence artificielle à ses véhicules.