Elon Musk serait en train de réfléchir au développement d’une alternative à ChatGPT, l’intelligence artificielle (IA) générative développée par l’entreprise OpenAI et largement soutenue par Microsoft.

Musk est le confondateur d’OpenAI

Musk est en effet le cofondateur d’OpenAI, qui a été créée en 2015. Si depuis, le milliardaire s’est retiré du projet, il n’est visiblement pas en accord avec la tournure qu’a pris l’entreprise avec ChatGPT. Pour rappel, Microsoft a investi massivement dans cette dernière, lui permettant désormais d’exploiter l’intelligence artificielle dans ses propres produits.

En quelques semaines, la firme de Redmond a annoncé l’intégration de l’IA à son moteur de recherche Bing, ainsi qu’à Microsoft Teams, à son application Viva Sales et, très prochainement, à sa suite Office. Sur Twitter, Elon Musk a expliqué qu’au départ, son ambition avec OpenAI était bien différente : « OpenAI a été créée en tant que société à but non lucratif et à code source ouvert (c’est pourquoi je l’ai nommée « Open » AI) pour servir de contrepoids à Google, mais elle est maintenant devenue une société à code source fermé et à profit maximum, effectivement contrôlée par Microsoft ».

Selon l’homme d’affaires, ChatGPT est devenu un modèle biaisé et entraîné à « être woke ». Il souhaite, à l’instar de très nombreux autres acteurs de l’industrie tech, développer une alternative à l’agent conversationnel.

Un projet qui débute

Selon The Information, Musk a pris contact avec des chercheurs en IA ces dernières semaines, avec l’objectif de fonder un nouveau laboratoire de recherche dans ce domaine. Il s’intéresse particulièrement à Igor Babuschkin, qui a récemment quitté l’unité DeepMind de Google, également spécialisée dans l’intelligence artificielle. Ce dernier n’a pas encore accepté, d’après le média, et a précisé que le projet n’en est qu’à ses débuts.

S’il venait à voir le jour, il n’est pas sûr que les autres entreprises du milliardaire le voient d’un bon œil. Pour rappel, les dirigeants et actionnaires de Tesla ont très mal digéré le rachat de Twitter par celui-ci, et la vente d’actions du constructeur automobile qui en a résultée. En plus de Twitter et Tesla, Musk dirige également la société spatiale SpaceX et Neuralink, qui cherche à développer une interface humain ordinateur. Ces deux entreprises ont, elles aussi, un calendrier très chargé.

Compte tenu du passé d’Elon Musk, il ne serait toutefois pas étonnant de le voir monter une nouvelle société spécialisée dans la technologie qui attire les convoitises de toute l’industrie.