La société de commerce en ligne JD.com a annoncé la fermeture prochaine de ses sites pour la Thaïlande et l’Indonésie. Elle déclare vouloir accorder plus d’attention à ses infrastructures logistiques de même que sa chaîne d’approvisionnement. Ces fermetures étaient déjà pressenties en fin d’année dernière.

Les thaïlandais ne pourront plus accéder au site à partir du 3 mars. Cette échéance court jusqu’au 31 mars pour la version indonésienne de JD. La prise de commande, pour les deux sites, pourra se faire jusqu’au 15 février.

On pourrait croire à recul des activités de JD, mais le rival d’Alibaba rêve toujours d’expansion internationale. Seulement, la création de sites internet dédiés à un pays ou une région n’est plus la stratégie retenue, au profit « d’un réseau de chaînes d’approvisionnement transfrontalières avec logistique et stockage ». L’entreprise poursuit dans son communiqué qu’elle continuera à « travailler avec des partenaires locaux et internationaux pour fournir des solutions de chaîne d’approvisionnement dans le monde entier ».

Lancés respectivement en 2015 et 2018, les sites indonésien et thaïlandais devraient donc laisser leur place à une version globale de la plateforme JD.com. Lancés en plein essor du commerce en ligne en Asie du Sud-Est, avec plus d’un milliard de dollars investis, JD a dû faire face à une concurrence redoutable ainsi que des acteurs déjà bien en place, à l’instar de Shopee. Ses partenariats, notamment avec Central Group en Thaïlande, n’auront pas suffi à développer ses parts de marché, d’autant que le potentiel de la région a attiré d’autres groupes chinois.