The Guardian, l’un des journaux d’information britanniques les plus lus au monde, a annoncé, le 21 décembre, avoir été victime d’une cyberattaque. La société explique que l’offensive a démarré la veille au soir et a affecté certaines parties de son infrastructure informatique. Elle a assuré que son édition papier de jeudi et la publication des articles web ne devraient pas être impactées par cette attaque.

Les éditions web et papier semblent être épargnées

« Un grave accident a frappé notre réseau et nos systèmes informatiques au cours des dernières 24 heures », ont indiqué Anna Bateson, directrice générale du Guardian Media Group, et Katharine Viner, rédactrice en chef, à leurs employés. Elles pensent « qu’il s’agit d’une attaque de rançongiciel, mais nous continuons à envisager toutes les possibilités ».

L’attaque a perturbé les services travaillant dans les coulisses du média. Il a été demandé aux salariés de travailler à distance pour le reste de la semaine, « à moins que nous ne vous donnions de nouvelles consignes ». Le mail communiqué en interne, lu et relayé par The Record, révèle que les problèmes touchent principalement le siège social du Guardian basé sur Kings Place, à Londres, et le VPN utilisé par l’entreprise. « Nos équipes d’informaticiens et d’ingénieurs s’efforcent à les résoudre », notent les dirigeantes.

Il n’a pas été précisé si des informations personnelles avaient été dérobées par les hackers et si le média avait reçu une demande de rançon. Anna Bateson et Katharine Viner ont affirmé que la situation était sous contrôle et que The Guardian allait « continuer à publier dans le monde entier sur notre site web et nos applications et, bien que nos systèmes internes soient impactés, nous sommes convaincus que nous serons en mesure de sortir la version papier du journal de jeudi ».