GCollect, solution de recouvrement éthique et digitalisée, et lesBigBoss, expert dans l’accélération de projets entre décideurs et fournisseurs de solutions innovantes, ont récemment publié une étude sur le recouvrement de factures. Elle a été réalisée en partenariat avec l’institut YouGov auprès de 300 décideurs financiers et dirigeants d’entreprises. L’objectif ? Découvrir les freins et opportunités du marché du recouvrement.

À l’aide d’analyses et de témoignages d’experts du secteur, le livre blanc souligne l’évolution du secteur du recouvrement, les attentes des dirigeants et le rôle qu’on a joué les Fintechs. Il permet de comprendre comment optimiser sa cash collection tout en adoptant une démarche éthique.

La vision et les attentes des décideurs sur les procédures de recouvrement

Bien que la gestion d’impayés soit un problème qui concerne un bon nombre d’entreprises, seulement 15 % d’entre elles font appel à des prestataires de recouvrement externes pour les régler. Cela s’explique par la perception qu’ont les décideurs de ces acteurs. L’étude révèle que 48 % d’entre eux n’en ont pas une bonne image. On note toutefois que les dirigeants de PME/TPE ne les perçoivent pas aussi négativement : 53 % en ont une bonne image.

« Historiquement, tous ceux qui de près ou de loin agissaient sur le recouvrement avaient une mauvaise image par le simple fait de demander aux clients un paiement ou envisager des poursuites et des actions judiciaires », explique Joffrey Eclancher, Credit Manager chez Alliance Healthcare. « Historiquement toujours, le recouvrement n’est pas un métier orienté client. La preuve, la relance était dirigée par les équipes de la comptabilité. Ils ne prenaient jamais leur téléphone et résonnaient uniquement en “débit/crédit” », ajoute-t-il.

Aujourd’hui, les décideurs français cherchent cependant à externaliser leurs processus de recouvrement. En effet, 53 % d’entre eux se disent prêts à le faire. Plusieurs éléments les influenceraient dans leur choix de prestataire : la garantie de préserver la relation avec leurs clients, la facturation au succès ou encore le montant des honoraires, à calculer au réel montant des factures.

Les entreprises attendent également plusieurs services. 33 % des décideurs interrogés souhaitent que le prestataire choisi propose une plateforme pour piloter le suivi des créances et des procédures associées. Aussi, 32 % veulent une option de paiement fractionnée pour échelonner la dette. Des solutions de paiement telles que PayPal ou Lydia sont par ailleurs attendues par 30 % des répondants pour faciliter le paiement de la créance. Autant de dirigeants exigent une personnalisation des procédures en fonction du profil de risque.

Le rôle et la mission des Fintechs en France

Si la plupart des décideurs ont une mauvaise image des prestataires de recouvrement, cela pourrait changer grâce aux Fintechs. 76 % des sondés estiment que leur arrivée peut changer la perception qu’ils ont du marché du recouvrement. C’est également le cas de 62 % des dirigeants de grandes entreprises, qui étaient plus sceptiques.

Il faut dire que faire appel à un professionnel digital du recouvrement présente divers avantages. Le premier, évoqué par 35 % des sondés, est le gain de temps pour les équipes, qui peuvent concentrer leur énergie sur des dossiers plus complexes. Le suivi en temps réel et personnalisé de la progression du dossier est également évoqué par 34 % des répondants.

« Si l’on opte pour un acteur du digital avec des données anonymisées, cela permettra de mieux personnaliser la relance qui doit être faite au bon moment et sur le bon canal de communication », ajoute Nicolas Nore, CFO du B2B Gas & Power France chez Engie.

Le smart recouvrement pour une trésorerie pérenne

Afin d’assurer une trésorerie pérenne aux entreprises, les Fintechs cultivent le smart recouvrement. Pour faire simple, il s’agit d’un ensemble de pratiques respectant une charte s’appuyant sur quatre piliers :

  • l’éthique, c’est-à-dire agir avec professionnalisme et en toute transparence ;
  • le dialogue, pour trouver des solutions qui conviennent à tous ;
  • les technologies dédiées, afin de déployer des outils innovants ;
  • des solutions, pour proposer des alternatives pour simplifier le règlement des factures.

39 % des dirigeants estiment que le dialogue est le principal avantage du smart recouvrement. Ils citent aussi les solutions qui facilitent le paiement comme l’échelonnement. La courtoisie dans les échanges (21 %), la rémunération qu’en cas de succès (18 %) et le non-transfert de la charge de la dette vers un tiers (18 %) sont également des critères importants, évoqués par les décideurs dans l’étude de GCollect et des BigBoss.

« Il existe bien des outils permettant d’optimiser le suivi du recouvrement, mais pas encore, il me semble, de système fluidifiant la communication avec le client, hormis les relances automatiques qui sont un procédé assez mécanique et pas si efficace. Il me parait évident qu’il y a une place à prendre sur cet aspect… et les Fintechs ont sûrement ce rôle à jouer », estime Gustave Carasi, Chief Financial Officer de l’European Digital Group.

Pour Jérémie Werner, CEO d’Irma, une chose est sûre : « Au-delà du recouvrement, il est essentiel de développer plus largement une réelle culture cash dans l’entreprise, et de l’insuffler ensemble au plus grand nombre ». Du financement de factures aux crédits d’entreprise, les Fintechs comptent bien aider les organisations dans cette mission.