Elon Musk a annoncé, le 9 décembre, que les équipes de Twitter travaillaient sur une mise à jour du réseau social pour permettre aux utilisateurs de savoir s’ils ont été « shadowban ». En d’autres termes, si leur contenu et leur profil sont mis en avant ou pas sur la plateforme. Cette décision a été prise par le milliardaire pour apporter plus de transparence à Twitter alors que sortaient le même jour la deuxième partie des « Twitter Files », des documents internes partagés par plusieurs journalistes américains.

Des listes noires secrètes tenues par les employés de Twitter

Dans une prochaine version de Twitter, les utilisateurs pourront savoir si la visibilité de leur compte a été réduite, pourquoi et comment faire pour contester la décision. Ce sont les promesses faites par Elon Musk quelques heures après la publication de la deuxième partie des « Twitter Files ».

Dans celle-ci, Bari Weiss, une journaliste américaine, révèle que les employés de Twitter possèdent plusieurs listes noires secrètes pour limiter certains comptes jugés comme « dangereux ». Les profils invisibilisés se sont vus attribuer une étiquette comme « Trends Blacklist » et « Search Blacklist » pour éviter qu’ils apparaissent dans les tendances ou les recherches de la plateforme. Elon Musk a également précisé que certains candidats politiques, dans le monde entier, ont été affectés par ce système de « shadowbanning » alors qu’ils étaient en pleine campagne électorale.

Le dirigeant de Tesla, pour qui « la transparence est la clé de la vérité », veut faire de Twitter un bastion de la liberté d’expression. Il a récemment appelé sa communauté à voter pour ou contre le retour des comptes suspendus définitivement sur Twitter, ainsi que le compte personnel de Donald Trump.

Twitter n’est par ailleurs pas le seul réseau social qui cherche à être plus transparent vis-à-vis de ses utilisateurs. Le 7 décembre, Instagram lançait un nouvel outil afin de savoir si une publication allait être recommandée par l’algorithme, et si non, quelle en était la cause.