C’est officiel : Paris devient la plus grande place boursière d’Europe, juste devant Londres. C’est la première fois que la capitale française trône à la première place, depuis le début des statistiques en 2003.

Londres perd son statut de première place boursière européenne

Tandis que Rishi Sunak et Jeremy Hunt se préparent à annoncer des dizaines de milliards de dollars de hausses d’impôts et des réductions au niveau des dépenses publiques, Londres vient de perdre sa place de première place boursière européenne. Le Brexit ne réussit clairement pas au Royaume-Uni. En effet, selon plusieurs sources, les inquiétudes concernant la croissance ont contribué à la chute de la Grande-Bretagne au sein de ce classement.

Pour réaliser ce classement, les experts calculent la valeur combinée des cotations primaires. Ce lundi 14 novembre 2022, la valeur de la Bourse de Paris était de 2 823 milliards de dollars, tandis que cella de Londres (victime d’une cyberattaque en 2020) était de 2 821 milliards de dollars). Suite à cette nouvelle, un membre récemment parti du comité de politique monétaire de la Banque d’Angleterre a déploré que la sortie de l’Union européenne ait « endommagé de façon permanente, non seulement la City de Londres, mais aussi l’économie britannique dans son ensemble ».

Selon lui, et il a tenu à conserver l’anonymat, le Royaume-Uni pourrait faire face à la plus grande récession depuis les années 1920. En France, l’économie se porte bien, notamment avec l’assouplissement des restrictions liées au Covid-19 en Chine. L’industrie du luxe peut de nouveau profiter de ce marché. La chute marquée de la valeur de la livre par rapport au dollar, comparée à celle de l’euro cette année, a certainement joué un rôle dans cette évolution.

Néanmoins, l’indice britannique FTSE 100 est resté relativement stable cette année. En revanche, l’indice FTSE 250, qui regroupe les petites et moyennes entreprises, a perdu 17 % de sa valeur. Selon les analystes des marchés, cette chute a été alimentée par les inquiétudes liées à la montée en flèche des factures d’énergie et des taux d’intérêt. Ils ont notamment bondi à la suite du budget désastreux présenté par Liz Truss, qui a effrayé les investisseurs avec son ensemble de réductions d’impôts. À la quatrième semaine du mandat de Liz Truss, la bourse de Londres avait perdu environ 500 milliards de dollars en valeur combinée…