La concurrence ne cesse de croître entre les plateformes de streaming. Dans cette optique, lundi 17 octobre le groupe de médias américain NBCUniversal a annoncé l’arrivée d’Universal+, nouvelle plateforme américaine de vidéo à la demande, sur les écrans français.

Universal+ promet un large choix de contenu

La date exacte de lancement et l’étendue de l’offre de ce nouveau service de vidéo à la demande (SVoD) n’ont pas encore été communiquées. NBCUniversal est resté vague en annonçant l’arrivée d’Universal+, en France, d’ici « la fin de l’année 2022 ». Au sein de ce nouveau service de divertissement seront regroupées quatre chaînes : 13ème Rue, Syfy, E! et DreamWorks.

Quelques informations ont été dévoilées concernant l’éventail du futur contenu. Il sera possible d’y retrouver les programmes phares de ces chaînes : Où est Charlie ? et Les Aventures du Chat Potté pour Dreamworks, Stargate issu de Syfy, ou encore L’incroyable famille Kardashian diffusé sur E!. Néanmoins, son offre cinéma et ses inédits n’ont pas encore été dévoilés.

NBCUniversal mise gros avec sa nouvelle chaîne Dreamworks. Du même nom que la société de production de films et de séries d’animations connue notamment pour les sagas Madagascar, Kung-fu Panda ou encore Shrek, la plateforme espère être un concurrent direct de Disney+ qui a connu une forte croissance au début de l’année 2022.

Une concurrence toujours plus grande entre les plateformes de streaming

La présence d’Universal+ dans d’autres pays peut déjà donner un aperçu de la fourchette de prix dans laquelle la plateforme se situerait. Aux États-Unis par exemple, le service est proposé à 4,99 dollars par mois. Ce qui pourrait faire de l’ombre à la nouvelle offre proposée par Netflix à 5,99 euros mais avec de la publicité.

La question des droits de diffusion se pose inévitablement lors du lancement d’une nouvelle plateforme. Certaines œuvres – et c’est le cas avec Universal – sont déjà proposées sur d’autres services de streaming. Mais nul doute que, les prochaines semaines seront décisives quant aux futurs accords sur les droits d’auteur. Universal+ pourrait alors devenir un véritable concurrent privant Netflix, Prime Video et les autres, de certains contenus.